Une pochette psychédélique, une première chanson éponyme, Loud Like Love, pleine de promesses, rythmée, haute en couleurs qui promet à ce nouvel album de Placebo, joie et bonheur. Ne vous fiez pas au regard enjôleur de cette chanson, elle n’est que chimère, le chant d’une sirène pour vous appâter dans les profondeurs abyssales et sombres de l’océan mélancolique.Le 16 octobre, comme des millions de personnes, j’ai eu ma première écoute attentive de Loud Like Love (fort comme l’amour) et j’ai été piégée comme une victime sans défense. Je n’ai rien vu venir. J’avais eu quelques bribes avec la très bonne communication virale qui nous avait distillé quelques extrait d’une minute ici et là, mais rien d’assez consistant pour se faire une réelle opinion tout en étant suffisant pour susciter la curiosité deux semaines avant la sortie. On sentait venir un album différent pour ce Placebo nouveau : la création d’un compte Instagram pour partager l’enregistrement en studio, plus d’informations sur la page Facebook, bref, du très bon community management, permettant une plus grande proximité avec les fans, en somme, quelque chose de nouveau flottait dans l’air. Puis est arrivé le Too Many Friends, suivi de son clip complètement hors normes pour du Placebo. Les premières constations arrivent : une mélodie extrêmement travaillée, une mélancolie exacerbée, une vidéo pleine de sous-entendus créée avec la participation de l’auteur Bret Easton Ellis connu pour son côté plus que barré. Peu surprenant pour le groupe d’avoir fait appel à cet auteur torturé, concordance avec leur univers, apportant néanmoins du changement en matière de collaboration.Découverte d’une seconde chanson, la fameuse Loud Like Love, plus fade, destinée au marché américain. S’installe alors le doute : à quoi faut-il s’attendre ? Loud Like Love n’est pas vraiment à la hauteur face à Too Many Friends renversante. Piège pour les américains ou pour les européens ? Effet de surprise ?J’ai eu peur, j’ai eu des doutes jusqu’au 16 octobre. Un panel de mélodies plus travaillées et complexes les unes que les autres, la voix de Brian Molko douce déversant un flot de paroles obscures. J’aime ce côté doux amer qui se dégage de ce septième album, comme une impression d’espoir tiré vers le bas par la mélancolie. Chaque chanson apporte son lot d’émotions et de découvertes tant la musique est travaillée, et j’ai été submergée par les larmes à l’écoute de Begin the End, cette douceur, cette sensation d’amour, cette tristesse, à chaque écoute, elle me serre le cœur et me bouleverse. Suivie par Bosco, dernière chanson, troublante également, qui redonne un souffle, une lueur au bout du tunnel, un brin d’espoir dans la mélodie et quand on s’attarde sur les paroles, c’est une histoire différente qui nous ait racontée, comme une réalité édulcorée.A chaque écoute, j’ai le même flots d’émotions. Rendez-vous le 10 décembre à Bercy !Si vous souhaitez découvrir ce superbe album : http://www.deezer.com/album/6900793
Une pochette psychédélique, une première chanson éponyme, Loud Like Love, pleine de promesses, rythmée, haute en couleurs qui promet à ce nouvel album de Placebo, joie et bonheur. Ne vous fiez pas au regard enjôleur de cette chanson, elle n’est que chimère, le chant d’une sirène pour vous appâter dans les profondeurs abyssales et sombres de l’océan mélancolique.Le 16 octobre, comme des millions de personnes, j’ai eu ma première écoute attentive de Loud Like Love (fort comme l’amour) et j’ai été piégée comme une victime sans défense. Je n’ai rien vu venir. J’avais eu quelques bribes avec la très bonne communication virale qui nous avait distillé quelques extrait d’une minute ici et là, mais rien d’assez consistant pour se faire une réelle opinion tout en étant suffisant pour susciter la curiosité deux semaines avant la sortie. On sentait venir un album différent pour ce Placebo nouveau : la création d’un compte Instagram pour partager l’enregistrement en studio, plus d’informations sur la page Facebook, bref, du très bon community management, permettant une plus grande proximité avec les fans, en somme, quelque chose de nouveau flottait dans l’air. Puis est arrivé le Too Many Friends, suivi de son clip complètement hors normes pour du Placebo. Les premières constations arrivent : une mélodie extrêmement travaillée, une mélancolie exacerbée, une vidéo pleine de sous-entendus créée avec la participation de l’auteur Bret Easton Ellis connu pour son côté plus que barré. Peu surprenant pour le groupe d’avoir fait appel à cet auteur torturé, concordance avec leur univers, apportant néanmoins du changement en matière de collaboration.Découverte d’une seconde chanson, la fameuse Loud Like Love, plus fade, destinée au marché américain. S’installe alors le doute : à quoi faut-il s’attendre ? Loud Like Love n’est pas vraiment à la hauteur face à Too Many Friends renversante. Piège pour les américains ou pour les européens ? Effet de surprise ?J’ai eu peur, j’ai eu des doutes jusqu’au 16 octobre. Un panel de mélodies plus travaillées et complexes les unes que les autres, la voix de Brian Molko douce déversant un flot de paroles obscures. J’aime ce côté doux amer qui se dégage de ce septième album, comme une impression d’espoir tiré vers le bas par la mélancolie. Chaque chanson apporte son lot d’émotions et de découvertes tant la musique est travaillée, et j’ai été submergée par les larmes à l’écoute de Begin the End, cette douceur, cette sensation d’amour, cette tristesse, à chaque écoute, elle me serre le cœur et me bouleverse. Suivie par Bosco, dernière chanson, troublante également, qui redonne un souffle, une lueur au bout du tunnel, un brin d’espoir dans la mélodie et quand on s’attarde sur les paroles, c’est une histoire différente qui nous ait racontée, comme une réalité édulcorée.A chaque écoute, j’ai le même flots d’émotions. Rendez-vous le 10 décembre à Bercy !Si vous souhaitez découvrir ce superbe album : http://www.deezer.com/album/6900793