Les histoires de zombies, c’est pas trop mon truc. Parce que les zombies, ça me colle les miquettes ! Bon, pas autant que les abeilles ou les guêpes (moi j’dis que y a pas pire au monde qu’une abeille qui vient pointer son dard dans MON pot de confiture).
Bref, je ne regarde que très rarement des films avec des zombies. Et, jusqu’à présent, je crois que je n’avais jamais lu de romans avec ces créatures.
A présent, c’est chose faite, grâce à « Un horizon de cendres » de Jean-Pierre Andrevon. J’ai immédiatement été attirée par cette couverture à vous faire froid dans le dos ! Simple et terriblement efficace.
Et puis la quatrième de couverture a achevé de me convaincre. J’ai tendance à me méfier des résumés et maintes fois j’ai regretté de les avoir lus. Cette fois-ci, je le trouve très efficace.
Synopsis
Premier jour : Au loin, il y a votre voisin. Vous lui faites un signe. Jusqu’au moment où vous réalisez qu’il est décédé depuis des semaines…
Troisième jour : La télé enchaîne les émissions spéciales : partout dans le monde les morts reviennent. Apathiques, ils errent au royaume des vivants…
Cinquième jour : Paralysé de trouille et de dégoût, vous regardez votre femme serrer dans ses bras, au beau milieu de votre salon, une chose qui, un jour, fut sa mère…
Huitième jour : Votre femme vous a quitté après que vous avez réduit en cendres l’ignominie qu’elle appelait "maman".
Neuvième jour : La télé diffuse un reportage au cours duquel on voit une de ces choses dévorer un chat vivant…
Ils sont désormais des millions et vous ne vous poser qu’une question : mon monde n’est-il pas désormais le leur?
Mon avis
Dans ce livre, il y a deux choses qui m’ont particulièrement plu : La couverture et la 4ème de couverture. Tout ce qui se trouve entre les deux, donc l’histoire, m’a nettement moins convaincu. C’est ballot, hein ?
L’histoire en elle-même, bah c’est une banale histoire de zombies. Ils marchent lentement, les bras devant, essayant de toucher les vivants… attaquant les vivants. Des zombies quoi.
En voyant la couverture, je m’attendais à avoir quelques sueurs froides, à frissonner… euh, à avoir un petit peu peur. Je n’ai jamais eu la moindre petite once d’un début de peurounette.
Etant donné le ton employé, l’auteur n’avait visiblement pas l’intention non plus d’en faire une histoire comique (comme certains films de zombies qui jouent sur la parodie). En fait, pour dire les choses clairement, je me suis emmerdée ! D’ailleurs, pour lire les 243 pages, il m’a fallu… 6 jours !!! Oui, presque une semaine, alors que d’ordinaire je lis ça en 1 ou 2 jours, 3 jours si vraiment je n’ai pas beaucoup de temps à consacrer à la lecture. Je lisais 15 ou 20 pages, et puis j’arrêtais, parce que j’avais l’impression de stagner. La lecture m’ennuyait.
Mais pourquoi ça m’ennuyait tant que ça ?
Pour dire vrai, l’histoire démarrait plutôt bien. Le point de vu adopté est intéressant, ou du moins aurait pu être intéressant. Le personnage principal n’est pas un super hérors prêt à mettre sa vie en danger pour sauver l’humanité. Ce n’est pas non plus un couard qui cherche à se réfugier à la première occasion venue. Non, c’est un monsieur toulmonde, dépassé par les évènements, comme tout le monde, avec sa vie banale, comme presque tout le monde, et qu va essayer de faire face à tout ça, comme tout le monde, ou presque. Et tout ça aurait pu donner une histoire plutôt sympa. Le problème, c’est qu’à part des gros clichés sur les zombies, ils ne se passe rien. L’évolution est trop lente (un peu comme la marche des zombies, en fait^^). A chaque page, j’espérais qu’il allait se passer quelque chose… mais non. On rentrerait presque dans une routine. Etrange pour un monde en pleine mutation…
En conclusion, ce fut une lecture fastidieuse qui ne restera pas gravée dans ma mémoire.
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