Canada : drone et police

La direction des services de police de Chatham-Kent (Canada) est intéressée par l’achat d’un drone qui peut être très versatile, de la recherche de personnes portées disparues à la recherche de la marijuana dans les champs de maïs locaux.
Le drone équipé d’une caméra vidéo peut fournir des informations en temps réel mais peut aussi servir pour la reconstruction aérienne en 3D d’un accident, et être une aide à l’arrestation de suspects, une aide à la recherche des personnes disparues grâce à l’imagerie thermique qui peut la chaleur d’un corps, une aide à la surveillance des suspects armés qui s’enferment avec des otages, une surveillance discrète, un point de vue pour une photographie de scène du crime et beaucoup d’autres applications utiles à la société.
La surveillance secrète d’un individu par drone exigerait l’approbation d’un juge.
L’appareil nécessite un opérateur pour le pilotage du drone, ainsi que d’un observateur pour le visionnage de la caméra embarquée. Contrairement à un avion radiocommandé qui exigerait un haut degré de compétence du pilote sur le terrain, les drones sont plus automatisées et nécessitent queques heures de pratique pour être autonome. Ils peuvent être programmés pour faire un vol automatisé, et revenir sur le site de décollage en pressant simplement pression un bouton.

Leur rayon d’action est à environ 3 km. La police avait emprunté un drone pour une personne recherchée à Wallaceburg .
 » Vous pouvez faire une recherche en moins de temps et avec moins de personnel », a déclaré l’inspecteur Trevor.
Chef adjoint Gary Conn dit que l’investissement d’un drone pourrait être amorti en deux ou trois utilisations.
Le rapport recommande l’achat d’un modèle Scout Aeryon avec un coût initial de 108 700 $ et des frais d’exploitation annuels.
Ce type de drone est donné pour une durée de vie de huit ans, bien que les piles devront être remplacées au bout de six ans.

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