J'ai terminé hier la lecture de 2666, le roman posthume de Roberto Bolaño paru chez Christian Bourgois, livre-continent comme on en découvre très peu, qui le classe maintenant dans la lignée des plus grands, je pense à Borgès bien sûr, Powys, Selby, Gaddis, Pynchon, Vollmann pour ne citer que quelques-uns. D'autres du côté de chez FricFracClub en parlent bien mieux que moi. L'occasion de penser à Christian Bourgois,
disparu en fin d'année dont nous français, nous devons tant de découvertes de lectures étrangères. Sur le dernier Salon du Livre, sa présence tangible qui planait au dessus de ses livres. Moment extrèmement troublant. Pas de portrait affiché, juste une petite plaquette anonyme comme ses premiers livres reconnaissables entre tous, à la typographie épurée. Son dernier discours à l'occasion du prix Merito Editorial qu'il avait reçu un mois avant sa disparition, au Mexique, justement, cadre de ce 2666 inoubliable... Merci Monsieur Bourgois pour ce nouveau livre si important.