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Garde d'enfants

Publié le 20 septembre 2013 par Malesherbes

J’évoquais dans mon précédent billet les dispositifs destinés à aider les familles désireuses d’élever des enfants qui se trouvent désormais menacés car considérés comme des « niches ». Mécanismes abominables qui permettent à certains d’échapper à l’impôt !

Je considère ici l’une de ces réductions d’impôt, celle entraînée par la garde d’enfants hors du domicile familial. Lorsque des enfants à charge de moins de 6 ans sont confiés à une assistante maternelle agréée, une crèche, une garderie, une halte-garderie, un centre de loisirs, un syndicat interscolaire ou une garde péri-ou post-scolaire, leurs parents bénéficient d’un crédit d’impôt égal à 50% des sommes versées, plafonnées à 2300 € par enfant. Je ne sais si vous avez une idée des dépenses occasionnées par une garde hors d’une garderie publique mais, des quelques exemples que je connais, il me semble que le coût mensuel peut dépasser les 1000 €. On ne peut qu’admirer l’incroyable générosité de l’État et se féliciter du considérable gisement de ressources fiscales générées par une restriction ou une suppression de cette aide.

Si l’on s’éloigne un peu d’une politique de gribouille, on pourra remarquer que cette aide permet de fournir du travail et des ressources aux acteurs réalisant ces gardes. D’autre part, son absence peut empêcher des mères de reprendre une activité professionnelle.  A l’inverse, si celles-ci peuvent exercer leur métier, elles contribuent à augmenter la production nationale, accroissent le revenu de leurs ménages et peuvent ainsi soutenir la consommation. Parler à ce propos d'une niche n'est guère approprié.

Une autre cible de nos gouvernants est le quotient familial. Je me propose prochainement  d‘approfondir un peu cette question.


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