Adaptation d’un roman de Doris Lessing, prix Nobel de Littérature, ce film conte le virage sentimental pris par de 2 amies d’enfance arrivant à l’âge de la quarantaine. Trèssexys, les 2 mamans ont deux fils de 20 ans, de vrais apollons. Chacune va coucher avec le fils de l’autre dans un chassé croisé limite incestueux. Mais combien de temps peut durer une relation à 4 comme celle-ci, les 2 femmes sont amis et les jeunes hommes aussi ? 20 ans pour des garçons et 45 ans pour leurs maitresses, ne va-t-on pas dans le mur ? Mais les jeunes trouvent la solution. Ilsépousent des femmes de leur âge font une fille chacun (l’histoire va-t-elle se reproduire avec la génération suivante ?, un appel du pied trop voyant). Mais pourquoi ne pas continuer à jouer en parallèle avec les mamans respectives : elles sont complémentaires à leurs femmes.La mise en place de l’histoire est assez godiche. Léché à souhait, belles images, corps dénudés d’athlète, femmes quadra encore superbement bien foutues, des paysages magnifiques sous un soleil enrobant ; on se croirait dans un roman photo. Dans ce décor quasi paradisiaque va se jouer le pécher originel. Mais où sont les jeunes filles de l’âge des jeunes garçons ? Ils sont à ce point coupés du monde qu’elles n’existent pas.A l’heure de film, l’intrigue finit par décoller… Il était temps… On comprend bien que les deux associations amoureuses sont différentes. Avec un jeune homme certainement troublé depuis longtemps par la mère de son pote et l’autre histoire repose sur une vengeance originelle. La fin de l’histoire est un véritable séisme qui repose uniquement sur la différence majeure entre ces deux histoires qui paraissent pourtant très vite semblables. C’est quasiment le seul intérêt de film. Le film est trop propret, manque d’audace ; le sujet était pourtant sulfureux.Serge Kaganski dans les Inrock’ en fait une bonne synthèse : Fondé sur des (...) acteurs physiquement superbes, des décors et une photo ultrachiadés, le film se feuillette comme un magazine de déco chic (...) qui a pour effet (...) d'amortir le potentiel sulfureux de son histoire. Les personnages sont désincarnés, (...) dans un jeu des quatre coins sexuel au final assez peu sensuel et charnel. »Peut aisément ne pas être vu…Sorti en 2013
Perfect mothers
Publié le 20 septembre 2013 par DukefleedAdaptation d’un roman de Doris Lessing, prix Nobel de Littérature, ce film conte le virage sentimental pris par de 2 amies d’enfance arrivant à l’âge de la quarantaine. Trèssexys, les 2 mamans ont deux fils de 20 ans, de vrais apollons. Chacune va coucher avec le fils de l’autre dans un chassé croisé limite incestueux. Mais combien de temps peut durer une relation à 4 comme celle-ci, les 2 femmes sont amis et les jeunes hommes aussi ? 20 ans pour des garçons et 45 ans pour leurs maitresses, ne va-t-on pas dans le mur ? Mais les jeunes trouvent la solution. Ilsépousent des femmes de leur âge font une fille chacun (l’histoire va-t-elle se reproduire avec la génération suivante ?, un appel du pied trop voyant). Mais pourquoi ne pas continuer à jouer en parallèle avec les mamans respectives : elles sont complémentaires à leurs femmes.La mise en place de l’histoire est assez godiche. Léché à souhait, belles images, corps dénudés d’athlète, femmes quadra encore superbement bien foutues, des paysages magnifiques sous un soleil enrobant ; on se croirait dans un roman photo. Dans ce décor quasi paradisiaque va se jouer le pécher originel. Mais où sont les jeunes filles de l’âge des jeunes garçons ? Ils sont à ce point coupés du monde qu’elles n’existent pas.A l’heure de film, l’intrigue finit par décoller… Il était temps… On comprend bien que les deux associations amoureuses sont différentes. Avec un jeune homme certainement troublé depuis longtemps par la mère de son pote et l’autre histoire repose sur une vengeance originelle. La fin de l’histoire est un véritable séisme qui repose uniquement sur la différence majeure entre ces deux histoires qui paraissent pourtant très vite semblables. C’est quasiment le seul intérêt de film. Le film est trop propret, manque d’audace ; le sujet était pourtant sulfureux.Serge Kaganski dans les Inrock’ en fait une bonne synthèse : Fondé sur des (...) acteurs physiquement superbes, des décors et une photo ultrachiadés, le film se feuillette comme un magazine de déco chic (...) qui a pour effet (...) d'amortir le potentiel sulfureux de son histoire. Les personnages sont désincarnés, (...) dans un jeu des quatre coins sexuel au final assez peu sensuel et charnel. »Peut aisément ne pas être vu…Sorti en 2013