« Les civils sont les premières victimes de la violence. Il est prioritaire de soigner les blessés et d’assister les familles dont les habitations ont été brûlées ou pillées. Il faut également enterrer les morts qui gisent parfois à l’abandon », explique Stefan Bigler, chef d’une équipe du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) qui a pu se rendre dans la ville de Bouca dès le 12 septembre.
Des quartiers entiers de cette ville de plus de 20 000 habitants ont été désertés. Les gens ont fui laissant tout derrière eux. Ils se sont réfugiés dans la brousse, chez des parents ou encore dans une enceinte religieuse. Le CICR a évacué par avion 13 blessés graves de Batangafo vers l’hôpital de référence de Bangui. Et en l’espace d’une semaine, 30 dépouilles ont été prises en charge par des volontaires de la Croix-Rouge centrafricaine, afin de procéder à leur identification et inhumation. (lire la suite)