Alerte à Malibu

Par Sylvie-Uderzo

Mon blog s’était endormi, c’est vrai. Mais, c’était pour mieux préparer la rentrée ! Avant de devenir une experte en « art gaulois », il faut beaucoup lire, apprendre et prendre du recul. C’est promis, je vous raconterai tout des actions et des développements envisagés autour de la collection « Uderzo » dans les semaines à venir, et j’attendrai vos avis et vos commentaires avec impatience.

Mais, en urgence, je reprends la plume pour vous raconter les derniers avancements du dossier judiciaire qui m’oppose depuis plus de six ans à l’entourage de mes parents. Parmi les personnes visées par ma plainte (février 2011), il y a eu pas mal de neuf pendant l’été, venant confirmer mes pires craintes.

Dans le carré d’as des pieds nickelés au cœur de l’enquête de police, il y a un notaire… qui a obtenu la confiance aveugle de mon père. Or, ce notaire a été lourdement condamné par deux tribunaux différents au mois de juin dernier. Vous voulez savoir sur quels griefs ? Abus de confiance, faux en écriture publique, abus de faiblesse… Ces condamnations sont intervenues dans d’autres affaires que la mienne. Mais, croyez-vous que cela a inquiété mon juge d’instruction ? Pas le moins du monde ! Comment ? Voilà un notaire qui est aujourd’hui interdit d’exercer sa profession, condamné à de lourds dommages et intérêts dans plusieurs affaires, et je devrais laisser mon père se laisser abuser plus longtemps sans réagir ? Pour information, ce charmant monsieur me poursuivait pour diffamation depuis deux ans. Il vient purement et simplement de se désister de ses actions ! La roue tourne…

Un autre acteur du dossier va aussi maintenant avoir à répondre à quelques questions : l’expert-comptable. Ce gai luron s’était en effet longuement épanché devant les enquêteurs… Un peu trop, même. Il a dû trouver que ses interlocuteurs étaient de bons spectateurs, alors il leur a raconté des histoires et il est sorti des clous : inventant des réunions imaginaires et livrant des analyses mensongères de notre travail des années 1991 à 2007. Je n’aime pas. Aussi, avec mon mari, qui a largement été la cible de la fiction du sieur expert-comptable, nous avons porté plainte pour faux témoignage. Tout simplement. Cela n’arrive pas que dans les films. Dans la vraie vie, c’est un sport qu’il vaut mieux réglementer, si l’on ne veut pas se retrouver dans le décor…

Voilà, je voulais que vous soyez parmi les premiers à savoir. La résistance gauloise n’est pas un vain mot, par Toutatis !

Allez, à très vite (cette fois) !

Sylvie Uderzo