C’est la première recherche à décrypter un tel nombre de génomes du virus. Ces chercheurs de l’Institut Wellcome Trust Sanger, de l’Université d’Edimbourg et de l’University College London ont cherché à préciser le mode de propagation du virus dans l’objectif d’un meilleur contrôle des infections, en analysé le génome d’échantillons MERS-CoV issus de 21 patients d’Arabie Saoudite. Encombinant les localisations géographiques des cas recensés avec le temps, en identifiant les différences entre les génomes de virus, ils montrent que les modes de transmission MERS-CoV sont plus complexes qu’on ne le pensait. Alors que sur la base épidémiologique de ces cas, 13 épisodes de transmission avaient été définis au départ, la génétique n’en confirme que 8.
Poursuivre les recherches sur tous les réservoirs animaux possibles : L’ancêtre commun de toutes ces lignées pourrait bien être originaire des chauves-souris, comme le suggérait une étude récente publiée dans la revue Emerging Infectious Diseases, mais les recherches continuent, sur tous les réservoirs possibles, dont les chameaux, les dromadaires déjà évoqués comme hôte intermédiaire, les chèvres, moutons et autres animaux. Une information essentielle pour développer des interventions pour réduire le risque de transmission.
Source: The Lancet 20 September 2013. Doi: PIIS0140-6736(13)61887-5 Transmission and Evolution of the Middle East Respiratory Syndrome Coronavirus in Saudi Arabia – a descriptive genome study