Je sais pas si vous faites le lien avec mon titre et la photo ci-contre. Ben oui. Il faut d’abord cliquer sur une petite musique d’accompagnement du gentil monsieur Ludwig van Beethoven. Parce qu’il est né là. Et parce qu’il surveille tout ce qui se passe dans l’ancienne capitale de son oeil tourmenté.
Je serais probablement pas allée à Bonn si je n’était pas inscrite à un concours. C’est une belle occasion de rencontrer d’autres assistants et aussi de visiter la ville. Et comme c’est le temps des fêtes qui commence, le marché de Noël est toujours bien sympa à visiter!
D’abord quand on sort de la gare et qu’on suit le chemin droit devant nous, on arrive à la place du marché et on peut admirer l’ancienne mairie, Altes Rathaus, toute de blanc vêtu et pas seulement à cause de la première neige.
Voyons d’abord Bonn en soirée. Je sais pas ce que j’avais ce soir-là, mais il me semble que mes photos sont pas pire pantoute. Donc admirez la cathédrale de Bonn, Bonner Münster, avec ces gens saouls qui boivent du Glühwein dans le centre-ville au Weihnachtsmarkt.
Et oui! Parce que les Schneeballenträume font partie des choses qu’il faut manger… Ces “balles de neige de rêve” sont restées là. Parce que je vais quand même pas succomber. Tsé. Et j’ai pas trop la dent sucrée. Je préfère mon Glühwein mit Schuss.
Quoi de mieux que de faire des achats un peu réchauffé par les vapeurs de l’alcool? Nah, sérieux, la ville est belle la nuit. Bon, il ne semble pas y avoir tant de choses à faire d’autre que de magasiner. Ou de manger dans des restos. Je pense pas que c’est ici que les étudiants pauvres viennent prendre un coup le vendredi soir. Mais c’est ben beau. Admirez mon talent de photographe hors-pair avec le flocon de neige dans la fenêtre supérieure droite.
Un des pavillons de l’université. Les voitures passent sous pour aller dans le centre-ville. On a déjà vu plus laid.
Je vous ai déjà parlé des bibliothèques dans les rues? Le principe c’est qu’on prend les livres qu’on veut à condition d’en remettre. Le principe d’échange semble bien marcher en Allemagne. Je suis sceptique quant au vandalisme potentiel d’une telle entreprise au Québec. Ici, elle est tout près de l’université et fait un léger rappel à quelque chose de typiquement anglais. Je vous laisse deviner quoi.
Ici, le Kurfürsliches Schloss qui abrite aujourd’hui la Rheinische Friedrich-Wilhems-Universität.
Le jour et la nuit. La nuit il y a de la neige et pendant le jour c’est l’été. Joli, non?
Et c’est sous l’oeil sévère de Ludwig qu’on va visiter son musée. Et arpenter les rues. Entre autres choses.
Et l’espoir.
Et l’humour.
Bonn c’est aussi quand même, les musées. Et les institutions culturelles. En tant qu’ancienne capitale, même si elle n’a pas le charme de mon Berlin chéri, elle est quand même pas si mal. C’est avec le plus grand des plaisirs que je visite le fameux Haus der Geschichte der Bundesrepublik Deutschland, la maison de l’Histoire de l’Allemagne qui prend genre 100 heures à visiter, mais déborde de documents tous plus intéressants les uns que les autres. Il y a même une petite salle de cinéma!
Il y a aussi le Kunstmuseum. Un détour obligé. J’ai adoré. Vraiment.
Et aussi le Bundeskunsthalle. Avec ses tours extra-terrestre que je n’ai malheureusement pas pu voir de plus près.
N’empêche. C’était ben beau pareil. Même si le grand boulevard des musées est pas super intéressant à marcher… Tsé là, Unter den Linden c’est quand même dur à battre.
N’empêche, Bonn est une ville sympathique. Colorée. Et tsé, quand dans la cours d’un Gymnasium il y a ces graffitis sur les murs (bon c’est peut-être pas le bon mot, disons plus murale), c’est que les gens de cet endroit ne sont pas très inoffensifs. Ils ont même de l’humour. Notez le jeu de mots…
Pirate Ludwig. Celle-là, va falloir que quelqu’un me l’explique… C’est quoi donc la joke de Pérusse donc?
On ne rit pas avec les autorités. Quand même.
Il ne faudrait pas.
Et je termine avec cette banderole prise au hasard d’une rue. “Nicole et Mirko ont dit oui”. Je sais pas si c’est commun chez les allemands d’afficher ainsi à tous les passants leur futur union, mais je trouve ça ben ben cute. Tsé, au lieu de crier une fois comme des malades leur amour par la fenêtre, ils l’affiche littéralement. C’est la façon toute en beauté contrôlée-contenue-qui-ne-veut-surtout-pas-déranger-les-autres-mais-qui-s’affiche-quand-même-parce-qu’il-y-a-l’urgence-de-crier-au-monde-entier-combien-c’est-beau-l’amour-tout-en-respectant-les-voisins. On aura beau dire ce qu’on voudra, esti que je les aime mes tits allemands.
Sur ce, je vous laisse avec la 5e, si elle n’est pas encore terminée.