Là encore, c’est imparable : plus le maître des lieux aboie au nom des grands principes, plus le maître se dit déterminé face à ce qu’il considère être une exigence, plus il aboie fort donc, et plus dans les faits, il recule. Et d’ailleurs, n’ayez aucune illusion : s’il aboie aussi fort c’est aussi et surtout parce qu'il sait qu'il est sur le point de battre en retraite.
______________
Un abonné de Médiapart témoigne (1):
17 septembre 2013 | Par utopart
Une affaire fait grand bruit (sur médiapart, parmi les abonnés - ndlr), à raison me semble-t-il.
Certains abonnés qui tiennent à voir leurs blog et billets être accessibles de l'extérieur de Médiapart par moteurs de recherche ou réseaux sociaux interposés ont vu ces derniers jours cette possibilité, qui leur était accordée depuis le premier jour de leur abonnement, être supprimée, la recherche sur leur pseudo chez Google par exemple, ne donnant aucun résultat en relation avec Médiapart, le site ayant choisi de les "déréférencer" ce qui les rend invisibles et rend inaccessibles tous les billets qu'ils publient sur leur blog.
Outre le fait que la rédaction a dans un premier temps prétexté des problèmes techniques, elle n'a pas eu une attitude très glorieuse.
Sous les questions pressantes des abonnés concernés et d'autres qui cherchent à comprendre, Géraldine Delacroix a fini par avouer:
***
Acculé par ses abonnés, Médiapart vient enfin de reconnaître par la voix d'une dénommée Géraldine Delacroix ( un mi-temps salariée de Médiapart, en charge du Club des abonnés) que ce journal a pris la décision de déréférencer tous les contenus - billets de blogs et commentaires - qui appartiennent à ce qu'on pourrait appeler "la mouvance dissidente", tout en maintenant sournoisement ces mêmes contributions sur son site, dans la partie CLUB tel un recours à une censure tout aussi sournoise. La raison de ce déréférencement est la suivante : ces blogs et ces contributions ne respecteraient pas la charte de Médiapart.
Or, quand on sait avec quelle facilité Médiapart a toujours su censurer les billets de blogs qui ne lui convenaient pas - jusqu'à la résiliation des abonnements -, on ne peut, encore une fois, que déplorer la tartufferie de la politique éditoriale de ce journal (se reporter à La Fontaine et à Molière à ce sujet), car dans les faits, un seul constat s'impose : tout doit être sacrifié, et en particulier et surtout la liberté d'expression, sur l'hôtel de la conquête de nouveaux abonnés.
Surtout, pas de vagues !
Aussi, force est de conclure ce que l'on soupçonnait déjà depuis quelque temps : Médiapart n'est plus aujourd'hui qu'un site de commerçants âpres au gain : toujours plus d'abonnés qu'il faut aller chercher auprès du plus petit dénominateur commun d'une dissidence de réfectoire, de dortoir, de batailles de polochon et de discours incantatoires et autres voeux pieux sans lendemain.
1 - En ce qui me concerne, une fois "viré" de Médiapart, seuls les billets qui me sont défavorables ont été maintenus sur Google (lancez la requête suivante "médiapart serge uleski"). Les contributions de mon blog signées de mon nom ne sont plus référencées sur ce moteur de recherche.
______________________
Pour prolonger, cliquez : Médiapart a cinq ans : un abonné témoigne