En lisant le synopsis du Majordome, j’ai directement eu en tête l’excellent film de Tate Taylor, La couleur des sentiments. Cette impression s’est amplifiée à la vision du trailer avant de se confirmer en regardant le film. Sauf que cette version 2013 abordant le thème de la ségrégation des noirs ne pas autant pris aux tripes que l’histoire de ces trois femmes qui prennent leur courage à deux mains pour révéler aux Américains leur vie difficile. Était-ce peut-être la comparaison entre les deux qui m’a fait moins apprécier ce long métrage ou le sensation de déjà-vu?
Toujours est-il que l’œuvre du réalisateur Lee Daniels m’a laissé sur ma faim. La raison principale réside dans cette chronologie de la lutte contre cette ségrégation dont l’épilogue – l’interdiction de celle-ci – n’est même pas développée et laisse la spectateur dans l’errance.
Le jeune Cecil Gaines, en quête d’un avenir meilleur, fuit, en 1926, le Sud des États-Unis, en proie à la tyrannie ségrégationniste. Tout en devenant un homme, il acquiert les compétences inestimables qui lui permettent d’atteindre une fonction très convoitée : majordome de la Maison-Blanche. C’est là que Cecil devient, durant sept présidences, un témoin privilégié de son temps et des tractations qui ont lieu au sein du Bureau Ovale.
À la maison, sa femme, Gloria, élève leurs deux fils, et la famille jouit d’une existence confortable grâce au poste de Cecil. Pourtant, son engagement suscite des tensions dans son couple : Gloria s’éloigne de lui et les disputes avec l’un de ses fils, particulièrement anticonformiste, sont incessantes.
Sortie : 11 septembre 2013
Durée : 2h12
Année de production : 2013
Genre : Drame, Biopic
Origine : États-Unis
Réalisateur : Lee Daniels
Acteurs : Forest Whitaker, Oprah Winfrey, Mariah Carey
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