Chacun se souvient de la fracture sociale. Elle a engendré la fracture numérique verticale et la fracture numérique horizontale.
Mais de quoi donc la fracture numérique est-elle la conséquence ?
De la fracture cognitive bien sûr !
Appelée aussi fracture cognitive4, elle a pour soeur jumelle la fracture d'accès5.
Pour réparer la fracture numérique, sans toucher la fracture cognitive (ou si peu), et en laissant en l'état la fracture sociale, il ne faut pas appeler le numéro du SAMU social, ni celui du SAMU numérique, et ne pas se déplacer au service des Urgences de l'hôpital le plus proche déjà bien encombré de patients aux multiples fractures.
Pour solidariser les deux parties de la fracture numérique, il est inutile d'utiliser un ruban adhésif (comme sur la photo ci-dessus), car les deux bords sont de nature tectonique et glissent l'un au-dessus de l'autre en se frottant par secousses imprévisibles. Provoquant des séismes, des tsunamis qui font sauter les centrales nucléaires.
Et déchirent le ruban.
Il faut rapiécer chez Emmaüs.
Emmaüs ravaude le lien social.
Et c'est pas un luxe.
J'en sais quelque chose : je suis antenne-relais pour la Téléphonie Solidaire.
Plume Solidaire
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Source : archivesic.ccsd.cnrs
La fracture numérique qui : " désigne le fossé entre ceux qui utilisent les potentialités des technologies de l'information et de la communication pour leur accomplissement personnel ou professionnel et ceux qui ne sont pas en état de les exploiter faute de pouvoir accéder aux équipements ou de compétences " (Commission nationale française pour l'Unesco, 2005) prend plusieurs formes.
On parle de fracture numérique entre pays du nord et du sud (fracture verticale), mais pas seulement, on parle également de fracture numérique au sein d'un pays développés, en traitant des inégalités d'usage et d'accès aux technologies de l'information et de la communication entre zones urbaines et zones rurales, catégories sociales ou sexes. Cette forme de fracture numérique
est qualifiée d'horizontale.
(...)
Mais, il faut considérer la fracture numérique, avant tout, comme la conséquence de la fracture sociale, dont elle est le reflet, fracture sociale qui découle elle-même d'une fracture cognitive (Guichard, 2003), fracture cognitive4, qui à coté de la fracture d'accès5 constitue le paradoxe de la " Génération Internet "
telle que le décrit Caroline RIZZA (Rizza, 2006).