l repère l'ennemi, ses habitudes, ses concentrations, ses points de ravitaillement, ses points faibles en approvisionnement...Ça s'appelle une étude de marché.
Une fois le terrain et les cibles bien connus, il bombarde pour affaiblir les défenses ; tapis de bombes épais et continue...Ça s'appelle la pub.
Quand la guerre est réellement en marche, il attaque sur tous les fronts possibles, perce les défenses du consommateur de produits de plus en percutants, en envahissant les zones de ravitaillement. Il lance des bombes de plus en plus nombreuses et trop fines pour être arrêtées par les blindages monétaires, ou d'une trop forte puissance de distinction pour qu'on puisse les éviter...Ça s'appelle « campagne prix bas » et « campagne prestige ». Destructions massives, dommages collatéraux nombreux.
L'ennemi refuse de se rendre ? Il contourne sa résistance en faisant de mineures concessions territoriales...Ça s'appelle des rabais.
L'ennemi est un doctrinaire négatif et irréductible ? Il empoisonne l'eau, l'air et les aliments. Ça s'appelle des « addictifs », dont le nombre et la puissance sont sans doute fort sous-estimés encore.
Il a gagné, mais il n'oublie pas que la gloire est éphémère. Il embauche les bras les plus jeunes, les plus forts de l'ennemi pour accélérer sa débâcle, deviner et circonvenir les potentiels résistants...Ca s'appelle « offres d'emploi »...