Honnêtement, on n’en attendait pas moins de nos basketteurs bleus. En effet, lorsque l’on a dans ses rangs autant de joueurs (7) évoluant ou ayant évolué en NBA, il est presque normal d’atteindre les demi finales d’un Euro de basket. Mais comme dans tous les sports collectifs, les noms cochés sur le papier ne sont pas synonymes de victoire sur le terrain. Et cela s’est vérifié lors des deux phases de groupe de la compétition slovène où les joueurs de l’équipe de France ont enregistré 3 défaites (Allemagne, Lituanie, Serbie) contre des adversaires largement à leur portée. Manque de solidarité, de cohésion, absence en défense, maladresse, voilà les mots qui revenaient souvent pour définir la bande à Tony Parker jusqu’ici. Mais il faut croire qu’il faut des gros matches à cette équipe pour se transcender et retrouver ses valeurs. Ainsi, hier en quart de finale, c’était un sacré défi qui attendait les français face au pays organisateur, la Slovénie. Malgré une arène de 12 000 personnes chauffée à blanc, les hommes de Vincent Collet n’ont pas tremblé et ont enfin livré un match référence. Dans le sillage d’un énorme Tony Parker (27 points), la France s’est imposée 72-62. Elle valide ainsi son billet pour le prochain Mondial et se tourne désormais vers une vieille connaissance en demi finale, l’Espagne. La Roja qui était jusqu’à présent dans le dur a également monté de niveau en quart pour atomiser la Serbie de 30 points (90-60). Même si, à l’image des Bleus, certains grands joueurs (Pau Gasol, Serge Ibaka, Juan Carlos Navarro) manquent à l’appel, l’Espagne reste la bête noire des français. Pour rêver d’une médaille d’or, les patrons Parker, Diaw ou Batum devront exorciser leurs vieux démons!