Gobelins par nature, à la Galerie des Gobelins, à Paris

Publié le 19 septembre 2013 par Onarretetout

Il y a quelque chose de commun entre la tapisserie et la nature, quelque chose de l’entrelacement, de l’assemblage, et les tapisseries exposées dans la Galerie des Gobelins donnent l’envie de plonger dedans, de s’y rouler, de caresser les feuilles, de goûter les baies, de secouer les arbres. Une ou deux tapisseries, anciennes, rappellent qu’on a personnifié les saisons, les arbres. Mais, plus récemment, l’art de la tapisserie travaille la ressemblance, les techniques de reproduction graphique, voire photographique, contemporaines. Et cela donne des paysages étonnants, des surfaces qui captent la lumière, comme des ciels renversés, des sous-bois, de fines ramures. Je m’arrête comme dans une promenade pour contempler l’image donnée, les gestes qui l’ont produite. Car on rencontre le nom d’artistes et celui des manufactures : la tapisserie est œuvre collective. Un plafond, à l’étage, fait défiler une vidéo où apparaissent des rivières où des mains vont au fil des couleurs. On entendrait presque un clapotis au bord de l’étang aux nymphéas.

  
  

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