Car si j'ai vu beaucoup de films en salles cet été ( 12 exactement, pas mal pour un actif avec deux jeunes enfants, non?), je ne pouvais pas non plus squatter les salles de ciné sans y amener de temps en temps mes loustics et ainsi tenter de iberer la maman qui essayait vaille que vaille de bosser avec deux enfants qui ont un peu de mal à comprendre le principe du travail à domicile:o)...
Bref, je les ai pas mal emmené au cinéma cet été, et du coup, "Drôles d'oiseaux" excepté ( mais je ne pense pas avoir raté grand chose), nous avons vu tous les gros films pour tous petits qui sont sortis en salles en juillet et aout, avec un bonheur divers. Allons y, si vous voulez bien, en faisant une revue, du pire au ...meilleur :
1.Oggy et les cafards
J'attendais beaucoup de ce dessin animé, car, comme je l'avais dit lors de mon billet présentant le concours autour de ce film, je vous rappelais combien mon fils de 7 ans est un fan de la série télévisée, et qu'il a toujours aimé, "Tom & Jerry" en chef de file, tous ces dessins animés hilarants et muets basés sur la confrontation sans fin entre une victime et son bourreau.
Et moi aussi, j'aimais pas mal regarde avec lui une dizaine de minutes ce chat glouton et débonnaire aux prises avec trois odieux cafards Joey, Dee-Dee et Marky, prets à tout pour prendre le controle de la maison, tout pour aboutir à une frénésie de gags visuels.
J'ai bien fait de préciser une dizaine de minutes, car si j'avais quelques doutes sur le fait que le film tienne le coup de la durée d'un long, je dois dire que j'ai eu ma réponse bien vite, lorsqu'au bout de moins d'une demi heure de films, j'ai commencé à regarder ma montre (enfin mon portable plutôt), et me suis mis à bailler bruyamment ( je sais, c'est pas poli).
Le film est composé de 4 épisodes différents qui décline le concept de la course poursuite entre "Oggy et ses cafards" dans 4 époques et 4 lieux différents ( la préhistoire, le moyen âge, le Londres du 19ème siècle, et le futur galactique) et, si le premier épisode fait sourire et reprend un peu de la douce folie de la série animée, dès le second épisode, on commence à trouver le procédé extrêmement lassant, et surtout terriblement répétitif avec les mêmes gags ( déjà bien prévisibles à la base) d'un épisode à l'autre, et surtout une absence criante de scénario digne de ce nom!
L'idée de cumuler 4 épisodes en 1h20 de temps ( on dirait que ca dure 1 h de plus!) est vraiment une fausse bonne idée, qui prouve la vacuité du projet. L 'absence de dialogue, un atout dans la série, devient ici un élément qui plombe définitivement ce film, qui ,après les magnifiques succès de plusieurs films d'animations français en fin d'année passée dont j'avais longuement parlé ( "Le jour des Corneille", "Ernest & Celestine", "Jean de la Lune") vient ici ternir quelque peu l'image de l'animation hexagonale!
Je ne pensais pas vraiment, avant de voir les deux films, que j'allais préférer ces Schtroumpfs 2 à Oggy, Or, je dois objectivement reconnaitre que, contrairement au dessin animé précédent, ce second volet que j'allais voir en trainant des pieds, ne m'a pas rebuté comme je m'y attendais :
En effet, après m'être sacrifié voilà deux ans pour emmener mon fils voir un premier volet lors d'une projection où je n'avais pas pris énormément de plaisir. , je me suis dit que vu que les ingrédients semblaient être exactement identiques (le premier avait bien cartonné, la un peu partout dans le monde, pourquoi changer?) , la sentence allait être la même!!
Etais je mieux luné qu'il y a deux ans, est ce la compagnie de ma fille, qui en 2011 était bien trop petite pour aller schtroumpfer avec nous, ou est ce second volet qui est incontestablement plus soigné que le premier? Toujours est il, que ,sans évidemment sauter au plafond ( les personnages des Schtroumpfs sont toujours aussi laids, comparés à ceux créés par Peyo, le scénario tire toujours un peu à la ligne...), ces Schtroumpfs m'ont paru être -légèrement- supérieurs à l'épisode antérieur.
Il faut dire que le metteur en scène Raja Gonsell ( qui a quand même pas mal de nanars à son passif) a eu la bonne idée de mettre ici plus en vedette Gargamel, véritable héros de l'histoire, qui au début de l'intrigue, fait des spectacles de magie à l'Opéra Garnier (idée un peu saugrenue, mais qui, évidemment, a beaucoup plu à mon fiston) mais qui, évidement ne rêve que de kidnapper les Schtroumpfs, grâce à sa fabuleuse création : les canailles!
Bref, notre sémillant Gargamel a dans sa bouche quelques réparties bien senties (notamment sur Facebook et les iphones), le film est assez rythmé et Paris est sacrément bien mis en valeur. Alors, évidemment, à la 10ème course poursuite sur la Tour Eifel, on fatigue un peu, et la fin ne nous épargnera pas l'éternel couplet présent dans 99 films américains sur 100 sur l'indéfectible bonheur de vivre en famille, mais m'attendant à tellement rien avec ce film, je dois dire que je suis parti un peu plus satisfait qu'en sortant d'Oggy...
Si, avant que 2013 ne commence, j'attendais fortement ce film, le glissant même dans ma liste des 10 films les plus espérés je dois vous avouer qu' au fur et à mesure que la sortie se rapprochait, et même un peu après, mon enthousiasme s'était bien refroidi devant la grande majorité des critiques, décus par ce second volet de la franchise des Monstres & Cie, dont le premier volet confirmait le génie et la mainmise de Pixarà l'aube des années 2000.
La plupart des déçus de cette suite déplorait visiblement un scénario un peu réchauffé et paresseux, ne transcendant pas l'idée de départ, comme la série de Toys Story pouvait le faire. Si comme beaucoup, j'avais été assez épaté par le premier épisode il y a déjà plus de dix ans, alors même que je n'avais pas encore d'enfant-donc pas forcément le même enthousiasme que maintenant pour ce genre de cinéma-, j'avais un peu oublié les personnages et l'histoire de Monstres & Cie, et ce n'est qu'après avoir vu en famille ce "Monstres Academy" qu'on s'est précipités à la FNAC acheter le premier et le voir en boucle ( enfin moi je l'ai revu qu'une fois, ca suffit quand même!)
Bref, tout ceci pour dire que ce Monstres Academy, vu très tardivement cet été, a ravi toute la famille, et prouve quand même, malgré ce qu'on entend ici et là que Pixar vole un peu encore au dessus des autres studios d'animation, au niveau de l'écriture du scénario, et des techniques d'animation. Ce long métrage d'animation s'avère être très proche de la perfection, que ce soit dans les cadrages, le montage, le son et la musique, avec un Randy Newman qui nous livre une partition bien inspirée, comme à son habitude, aurais je tendance à dire.
Bien que ma petite de 4 ans n'avait pas forcément l'âge adapté pour saisir les subtilités du monde universitaire ( mais elle est sympa, elle a regardé bien sagement l'écran pendant plus d'une heure 45 de film), de mon coté, j'ai beaucoup apprécié cette petite satire des universités américaines et également de tous les films de campus qui fleurissent pas mal sur les écrans américains depuis une bonne trentaine d'année, avec les personnages attendus ( le sportif un peu neuneu, l'intellectuel, l'étudiant un peu âgé) et les scènes obligées ( les soirées, les scènes dans les chambres, les bibliothèques...)
Le film réussit à la fois à être un préquel revenant sur la rencontre entre nos deux héros du premier volet et une histoire bien prenante et plutôt imprévisible, avec notamment ces différentes épreuves que le club de nos héros doivent traverser, inventives et bien jouissives. Avec en fligrane, le message aux enfants de l'importance de perserver pour réaliser ses rêves est balancé de façon plutot moins balourde que d'habitude.
Plus mature, que le premier ce second épisode de la franchise prouve définitivement que Pixar ne fait pas de suites commerciales et ne se reprise pas sur ses acquis. Chapeau bas!!
Monstres Academy - Bande Annonce #3 [VF|HD]
Même quand il n’était qu’un tout petit monstre, Bob Razowski rêvait déjà de devenir une Terreur. Aujourd’hui, il est enfin en première année à la prestigieuse université Monstres Academy, où sont formées les meilleures Terreurs. Son plan de carrière bien préparé est pourtant menacé par sa rencontre avec James P. Sullivan, dit Sulli, un vrai crack qui a un don naturel pour Terrifier. Aveuglés par leur désir de se prouver l’un à l’autre qu’ils sont imbattables, tous deux finissent par se faire renvoyer de l’université. Pire encore : ils se rendent compte que s’ils veulent que les choses aient une chance de rentrer dans l’ordre, ils vont devoir travailler ensemble, et avec un petit groupe de monstres bizarres et mal assortis…" itemprop="description" />