Dans sa drôle de famille, Rose n’est pas la seule à vivre avec un don étrange. D’autres ont un odorat très développé et certains se fondent littéralement dans le décor pour disparaître.
Le résumé de ce roman peut vous semblez étrange, oui bien sûr. À t’on jamais vu quelqu’un affublé d’un tel pourvoir ou d’une telle tare?. Ce n’est évidemment qu’un prétexte qui permet à l’auteur de creuser les états d’âmes et réactions de Rose à différents âges de la vie (9, 12, 17 et 22 ans), afin d’observer comment cette jeune fille arrive à saisir l’essence des gens qui partagent sa vie. Elle jette sur ses semblables un œil critique, désabusé ou émerveillé selon les situations et les gens mis sur sa route.
Un récit particulier, plein de finesse et parfumé de tristesse.
La singulière tristesse du gâteau au citron, Aimee Bender, éd. de l’Olivier, 2013, c2010, 343 p.