(In)vivable

Publié le 02 mai 2008 par Nicole Guichard

Villes bonnes à vivre
villes invivables
Urbanisme, utilitarisme et démocratie
Revue du MAUSS semestrielle n° 14, 2e semestre 1999 
Qu’est-ce qui fait que certaines villes semblent invivables tandis que d’autres dégagent un charme inépuisable ? Que tel ensemble architectural nous parle quand tel autre nous fait horreur ? On sait à quel point ces questions sont aujourd’hui difficiles à trancher. Car, nous détestons nos villes massifiées et fonctionnelles qui nous font regretter l’harmonie des villes anciennes ; et, en même temps, nous ne pouvons envisager de faire retour à celle-ci. Pourquoi faire de l’ancien avec du neuf, en effet ? Mais aussi : comment donc construire nos villes, désormais ?
Telles sont les questions — les questions de tout le monde — auxquelles ont été invités à répondre les auteurs de ce numéro. Avec, au départ, une certitude : celle qu’il existe une étroite connivence et interdépendance entre le fonctionnalisme architectural et urbanistique — celui qui triomphe avec le Bauhaus et la charte d’Athènes, et qui cristallise la représentation de la modernité du XXe siècle — et l’utilitarisme théorique qui domine depuis deux siècles dans les sciences sociales, en philosophie politique et, sans doute, en politique tout court.
C’est le résultat de cette première enquête, menée aussi bien par des architectes et des urbanistes que par des philosophes, des sociologues, des géographes ou des économistes, que nous livrons à la méditation du lecteur dans ce numéro.
AVEC DES CONTRIBUTIONS DE : F. Benbekaï, M. Berman, P Calame, A. Caillé, C. Castoriadis, P. Cingolani, J. Dewitte, E. Fistetti, A.-M. Fixot, K. Gruber, B. Guerrien, M. Hénaff, S. Kalberg, E. Kallai, L. Krier D. Lapeyronnie, L. Maîtrier, J.-C. Michéa, C. Norbert-Schultz, H. Sedlmayr, G. Séraphin, N. Soulier, D. Temple, E. Vergara, M. Wiel..