Arsenal est de moins en moins fort et a encore fini par gagner au Vélodrome. Mais l’OM progresse.
C’est la sensation de cette première journée de C1 : Giroud aimerait marquer Arsenal comme Henry et Van Persie. Cela suppose deux préalables : marquer beaucoup de buts et bien sûr que Van Persie ait marqué le club comme Henry. C’est à croire que Giroud n’a signé un pacte avec Wenger que pour avoir droit d’ouvrir sa grande gueule dans l’Equipe sur ses ambitions, sa grande gueule, ce nul de Benzema en équipe de France ou sa belle petite gueule. Mais il faut lui rendre hommage : il a servi à marquer le deuxième but de son équipe. Un appel à gauche et Ramsey a pu tranquillement aller marquer plein axe. Sans le concours de Lucas Mendes, qui a marqué à la culotte Nkoulou qui lui-même marquait Giroud, rien de tout cela n’aurait été possible : le foot est bien un sport collectif.
C’est bien le rôle de la Ligue des Champions de révéler les grands joueurs qui méritent de la jouer, du moins en février. Ainsi, que la tête suicidaire en pleine surface qui retombe sur Walcott seul pour ouvrir le score soit l’œuvre de Morel n’est pas ce qu’on appelle un pur hasard. Pas plus que le compteur but bloqué à zéro de Gignac, les jolis dribbles chaloupés et très utiles de Payet, la belle rentrée très décisive de Thauvin et le joie démonstrative de Jordan Ayew après son penalty qui permettait à l’OM de marquer le but du 1-2 alors que le temps était fini. Sans doute l’importance du but à l’extérieur avant le retour, ou un truc comme ça. Sinon, il y avait Romao, Imbula et quelques inconnus sur le banc du côté marseillais, et même Flamini mais en face. A l’OM ça tripote sacrément bien la balle, s’ils ne jouaient pas arrêtés ils pourraient même faire de belles choses mais Valbuena court pour tous les autres, alors à quoi bon. Et puis comment s’admirer si on court aussi pour défendre ? Du coup c’était un assez mauvais match et Marseille est éliminé. Mais Wenger aime le politique de recrutement de l’OM et il lui prédit le meilleur pour l’avenir. On pourrait croire à un foutage de gueule mais il a suffisamment prouvé sa compétence en la matière.
Pendant ce temps-là, Higuain est une star. Vive le Calcio, vive Dortmund et vive les prochains Père Noël européens que le Vestiaire prépare.
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