Faut-il boycotter l’Hommage aux Harkis ?
Harkis, doit-on boycotter le 25 septembre 2013 ? Effectivement, nous nous posons la question. Ne pas participer à la cérémonie officielle pour montrer notre mécontentement sur notre situation. Depuis 2012, le gouvernement fait tout pour ne pas considérer nos attentes qui pourraient justifier que les harkis prennent conscience de la situation.
Jusqu’à ce jour, malgré la promesse présidentielle, rien n'a été fait, nous attendons plus qu'une promesse lors de l'hommage aux harkis le 25 septembre 2013.
M. Hollande présidera-t-il la cérémonie en hommage aux harkis le 25 septembre prochain à Paris ? Fera-t-il une déclaration importante, pourquoi pas, nous promettre qu’il va tenir ses engagements ?
En tout cas, 18 mois déjà, M. Arif ne doit pas se rappeler de notre existence et sa promesse de la dernière réunion du 18 septembre 2012 aux représentants des associations d’anciens harkis de « reconnaître la responsabilité de la France dans l’abandon et le massacre des harkis en 1962 ».
Au final, il est peu probable que nos interlocuteurs ont du temps à nous consacrer, même le 25 septembre, et accède à nos revendications légitimes. Nous serions bien naïfs, comme à l’habitude !
Les associations de harkis souhaitaient, tout simplement, être pleinement associés à la définition des politiques en direction des harkis et participer activement aux instances décisionnelles de notre pays en siégeant notamment : « au conseil d’administration de la Fondation pour la mémoire de la guerre d’Algérie, des combats du Maroc et de Tunisie, au conseil d’administration de l’Office national des anciens combattants, au Conseil économique, social et environnemental national et de ses délégations régionales, au conseil d’administration de l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances et autres structures ».
Dans ces conditions, comment les harkis peuvent-ils faire confiance ?