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Un voyage dans l'espace de Joel Compass

Publié le 18 septembre 2013 par Urbansoul @urbansoulmag

Joel Compass a de magnifiques yeux noisette et un sourire à tomber par terre. Oui, je sais, difficile à voir sur cette photo en noir et blanc et c’est sans doute pour le mieux : ces demoiselles éviteront ainsi de se laisser distraire en écoutant Astronaut, son premier EP qui s’annonce très prometteur.

Signé sur le label indépendant Black Butter qui compte également le quatuor Rudimental dans son écurie, ce Londonien de 20 ans a pris une fusée pour la gloire depuis la mise en ligne de son morceau Back To Me il y a quelques mois qui a déjà conquis quelques 210 000 internautes à l’heure où j’écris, grâce à des mélodies atmosphériques et des paroles sincères affichant une vulnérabilité à laquelle beaucoup sauront s’identifier. Pourtant, c’est par hasard que Joel s’est retrouvé chanteur : producteur à la base – il a démarré à 12 ans en s’amusant avec Fruity Loops, il s’est décidé un soir à poser un instrumental terminé très tard. Ses amis l’ont alors incité à poster She Wants to Know (désormais indisponible en ligne) sur Soundcloud, un titre qui attirera l’attention de son futur label.

Sacré meilleur beatboxeur de Londres à 15 ans, Joel Compass se concentre désormais sur sa carrière de chanteur et prépare un premier album qui devrait voir le jour en janvier. Si l’artiste décrit sa musique à Idol Magazine comme « Pink Floyd rencontrant le garage et le hip-hop » et « dans la lignée de Frank Ocean et The Weeknd« , il compte bien injecter sa propre touche et veille par ailleurs à « ne jamais écouter plus de 30 secondes une chanson », de peur de se laisser trop influencer. Il explique ainsi à District MTV qu’il jouait du Pink Floyd « comme [il imaginait] Pink Floyd dans [sa] tête » et expérimenter sans cesse, jusqu’à produire en mode mute sur ses programmes, « juste pour voir les sons que ça engendrerait ».

Véritable scientifique de la musique, Joel Compass se passionne aussi pour les mystères de la nature et s’apprêtait même à commencer des études de médecine à l’université avant d’être signé. Et pour l’heure, le destin veut qu’il poursuive un micro plutôt qu’un stéthoscope à la main, porté par la réussite de sa performance au Wireless Festival en juillet dernier. « Vous avez beau faire vous-même votre musique, elle n’est plus entre vos mains une fois sortie, a constaté Joel. Si personne ne l’aime, c’est comme ça. Mais elle pourrait avoir du succès dans dix ans. Comme Picasso, peut-être que je devrai mourir d’abord. » 

En ce qui me concerne, je pense que Joel Compass n’a pas trop de souci à se faire et qu’il est même plutôt bien parti pour aller tutoyer les étoiles à en juger par son EP sorti la semaine dernière, à vous procurer ci-dessous…

TÉLÉCHARGEZ L’EP ASTRONAUT

Aimez Joel (parce qu’il vous offre un titre gratuit), suivez Joel. 


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