Climat : vers la fin du réchauffisme?

Publié le 18 septembre 2013 par Magazinenagg
NDLR En climatologie, comme dans d’autres domaines scientifiques, les faits ont l’avantage d’avoir la tête dure. On a beau les ignorer comme le font les médias québécois, ils reviennent inlassablement à la charge.)
Conférence du Professeur Istvan Marko (Université Catholique de Louvain) invité par l'Institut Turgot, le mercredi 29 mai 2013, à l'Assemblée nationale (Paris) sur le thème : "Climat : vers la fin du réchauffisme ?". Cette conférence représente le premier exposé synthétique de l'ensemble des critiques adressées par les scientifiques "clima-sceptiques" à l'encontre des arguments traditionnellement défendus par le tenants de la pensée unique sur le réchauffement climatique.
Les conclusions du Professeur Istvan E. Marko.
1. Il n’y a pas d’élévation « anormale » de la température du globe. Celle-ci est stable voire en légère diminution depuis 13 ans,
2. La contribution humaine en CO2 est très faible et elle n’est pas le responsable principal de l’augmentation de température,
3. Les modèles du GIEC ne sont ni fiables, ni prédictifs. Il y a trop de simplifications, d’inconnues et d’interactions peu ou pas comprises,
4. L’effet de serre, tel que présenté, est physiquement faux. Sa modélisation est incorrecte,
5. La formation des nuages est encore mal comprise. Son importance est fortement sous-estimée,
6. Les océans chauffent d’abord, puis l’atmosphère, puis le CO2 est émis. Délai : environ 11 mois!
7. La variation de température de la Terre est due à des phénomènes naturels tels que activité solaire, rayons cosmiques, magnétisme, volcanisme, métamor
8. La climatologie en est à ses balbutiements. La Science est loin d’être « réglée » (désolé Al),
9. De nombreux phénomènes naturels complexes, impliquant des rétroactions subtiles, doivent être étudiés et compris,
10. Accuser le CO2 anthropique d’être l’unique (ou le principal) responsable du changement climatique est une erreur grossière,
11. Les conséquences sociétales, économiques et politiques qui en découlent peuvent être extrêmement dommageables.
Il nous faut:
1. Une politique de recherche honnête, sans a priori et autorisant le débat scientifique sain et constructif, pas le consensus dogmatique,
2. Un programme de recherche à long terme (au moins 15 ans) dans toutes les disciplines requises en climatologie (pas seulement pour les modélisateurs). La réalité du terrain doit primer sur le virtuel,
3. Une attitude courageuse qui ose sortir du « politiquement correct » et qui s’attaque aux vrais problèmes de pollution.
La vidéo (1 h 34 min.) de la présentation Istvan E. Marco :


La présentation PP qui accompagne la vidéo est disponible ici