En cette rentrée très occupée reprenons le chemin des interviews éditeurs. Pour cette nouvelle saison, on commence avec un éditeur à part dans la famille des maisons d’éditions manga : nobi nobi ! Fondé il y a 3 ans par le duo Pierre-Alain Dufour et Olivier Pacciani, la société s’était spécialisé dans les contes pour enfants et un duo entre une scénariste française et une illustratrice asiatique.
Après ces trois années d’existence, nobi nobi ! signe en 2013 plusieurs évolutions notables et il était plus que temps d’aller en parler avec eux : leur publication de manga dont le premier titre, Pan’pan Panda, une vie en douceur, a été révélé aujourd’hui, leur arrivée chez le diffuseur / distributeur Interforum, l’accélération de leur rythme de publication… Sans oublier de regarder un regard dans le rétroviseur sur ce qui a fonctionné ou pas et qui les amènent toujours plus avant dans la scène manga !
Pour évoquer tout ça, nous avons pu rencontrer Pierre-Alain Dufour… Et voici ses réponses !
Bonne lecture
3 ans de nobi nobi !
Bonjour Pierre-Alain… nobi nobi ! a maintenant plus de 3 ans d’existence donc, pour commencer, peux-tu revenir sur les moments clés et les souvenirs forts de ces 3 années ?
Le premier c’est la rencontre et le lancement du premier titre, Princesse Pivoine, avec Ein Lee. C’est elle qui a défini une image forte de nobi nobi !. Nous avons aussi sorti d’autres titres à ce moment-là mais c’est celui qui était le plus visible, et qui concrétisait ce que nous avions en tête.
Ensuite il y a eu notre premier voyage à Bologne en 2008, au Salon du Livre Jeunesse, là où nous avons rencontré des éditeurs japonais et pu découvrir que tout n’était pas aussi bloqué que nous le pensions. En fait il y avait très peu d’acteurs sur le marché français à acheter des licences Jeunesse japonaises donc ils étaient très contents qu’on s’y intéresse.
Ensuite est venu La maison en petit cubes : un coup de cœur. On est tombé dessus à Francfort sur un rayonnage d’agents littéraires et ça a été un peu un pari. Le graphisme est assez loin de ce que nous faisons, il s’agissait d’une histoire assez nostalgique… Il y a eu ce choix, on a proposé l’auteur à la direction du Salon du Livre de Paris 2012 pour qu’il fasse partie des invités japonais, sans trop y croire. Nous n’avions pas 2 ans. Et ça a pris : l’auteur a été accueilli en grande pompe par le Salon, la presse grand public s’est intéressée au livre et les lecteurs ont suivi.
Ça s’est prolongé cette année quand ce livre a reçu le Prix Sorcières. C’est un des prix les plus importants en littérature jeunesse, une vraie reconnaissance car il est plus souvent attribué à des éditeurs avec plus de bouteille et à des auteurs français.
Et le dernier évènement en date c’est notre arrivée chez Interforum.
Voilà une transition parfaite sur votre nouveau diffuseur, après Pollen Diffusion. Ce qui est notable c’est que votre annonce a fait réagir les pros essentiellement, qui vous ont félicités. Du côté du public lambda, on comprend que vous passez un cap mais, soyons honnêtes, personne ou presque ne connait le rôle et l’importance de la distribution dans le monde du manga… Un peu de pédagogie s’impose, nous t’écoutons ! (Rires)
Concrètement, l’éditeur est au milieu d’une chaine très complexe, c’est lui qui fait battre le cœur de toute cette chaîne du Livre et c’est lui qui lance tous les projets. Mais après, tout est externalisé. On travaille avec un auteur, un illustrateur, un traducteur, un éditeur japonais, un imprimeur mais une fois que ce livre a été écrit, illustré, traduit et imprimé, il faut bien que le libraire puisse le recevoir.
Il y a 2 étapes pour ça : la diffusion et la distribution que nous sous-traitons. La diffusion, en gros, c’est un commercial qui appelle les libraires (la Fnac, le petit libraire à côté de chez vous, etc.) pour lui dire « J’ai le nouveau titre de nobi nobi !, il est super. Est-ce que ça vous intéresse et combien d’exemplaires vous voulez ? » C’est donc une partie commerciale. Les commerciaux se déplacent dans chaque librairie pour présenter le catalogue des éditeurs qu’ils représentent. Un diffuseur comme Interforum travaille en effet avec plusieurs éditeurs : Ki-oon, Kurokawa, plus récemment Komikku et nobi nobi ! pour la partie Japon/manga.
Le commercial détaille les catalogues puis le libraire passe sa commande. Tout ça est immatériel, il s’agit de lignes informatiques. Il faut donc que ces commandes soit honorées et c’est là qu’arrive le distributeur. Il va recevoir les livres des imprimeurs, les stocker et il refait la répartition sur toute la France. C’est la partie logistique : il prend les commandes des commerciaux, il en fait des cartons et les envoie au libraire.
L’enjeu dans tout ça c’est que plus le commercial a de bons contacts, plus il connait de libraires. C’est aussi une meilleure qualité d’expédition : des livres qui ne sont pas esquintés, qui arrivent dans les temps et dans les bonnes quantités. Ça se joue là-dessus aussi car les libraires sont beaucoup sollicités par les éditeurs et les diffuseurs. Interforum, 2e diffuseur en France, diffuse des titres importants comme Hunger Games par exemple donc il a plus de poids qu’un distributeur lambda auprès des libraires.
Jusqu’ici, les lecteurs nous disaient souvent qu’ils avaient des difficultés à nous trouver en librairie ou quand un titre était en librairie c’était en un exemplaire… quelque part dans une étagère. Désormais, on espère que ce sera plutôt 10 exemplaires et sur la table à l’entrée du magasin. Les libraires font confiance à Interforum donc ils vont plus facilement commander des quantités plus importantes et donc plus exposer les livres commandés. Les lecteurs devraient ainsi plus nous voir nos titres chez leur libraire préféré, et forcément ça permet de meilleures ventes.
En plus ça nous simplifie la vie. Pollen ne faisait pas de manga donc nous devions passer par un autre distributeur, Makassar, pour être disponibles aussi en librairies spécialisées BD/manga. Mais tout ça faisait une charge logistique supplémentaire et les livres n’arrivaient pas toujours dans les temps.
C’est aussi votre rythme de parution qui s’accélère : 5 en 2010, 6 en 2011, et 7 en 2012. Et là, déjà 6 au premier semestre 2013 !
Nous avons commencé 2013 assez fort mais nous finirons plus doucement en fin d’année avec un total de 9 titres, car on se concentre sur notre premier manga. Le début 2013 était le prolongement de ce que nous avons acquis sur les 3 premières avec notamment un renforcement de nos liens avec le Japon.
On gère plus facilement les sorties également, car Olivier et moi sommes à plein temps donc on peut en faire un peu plus. Bien sûr on reste très loin des 8 titres par mois comme lorsqu’on était chez Taïfu.
On cherche à publier, à terme, 15 à 20 titres par an, en moyenne. On dispose actuellement de 3 collections, une quatrième arrive avec le manga et on en a d’autres en tête.
Qu’est-ce que ces 3 années vous ont appris sur le métier d’éditeur ?
Assez classiquement, tel qu’on l’imaginait, c’est le fait que l’éditeur est un homme à tout faire : comptable, gestionnaire, attaché de presse etc. Mais il doit aussi connaitre tous les métiers de la chaîne : de celui de l’imprimeur à celui du distributeur en passant par celui de l’illustrateur et du traducteur, afin de pouvoir dialoguer avec eux, parler leur langage.
Cela fait de nous des hommes tentacules, avec plein de cordes à notre arc. On continue à apprendre d’ailleurs !
Dans une interview précédente tu évoquais avec espoir ta propre rémunération courant 2013… C’est en décalage avec cette image de l’éditeur qui amasse l’argent sur le dos du pauvre petit lecteur ! Peux-tu nous éclairer nous un peu sur cette réalité ?
La rémunération par nobi nobi ! n’est pas encore à l’ordre du jour, c’est le chômage lié à nos précédents emplois qui nous rémunère encore pour l’instant. Mais quelque part c’est une volonté, un risque à prendre qui ne peut payer qu’à long terme. Nous avons fait deux ans d’études de marché jeunesse et nous savions qu’avec 5-6 titres jeunesse par an, il était impossible de se payer avant 3-4 ans. Mais cet objectif n’est maintenant plus très loin, pour la fin d’année nous l’espérons.
Sur un livre il y a, selon les chiffres du SNE : 34-38% pour le libraire, 5-8% pour la diffusion, 10-12% pour la distribution, l’auteur touche autour de 10%, l’imprimeur entre 12 et 20% et enfin l’éditeur entre 12 et 15 %. Donc sur un livre à 10 euros HT, on récupère 1.5 euros quand on a payé tout le monde, et on l’utilise pour payer les livres suivants, faire la communication, payer notre comptable, les locaux, l’abonnement internet, ce genre de choses. C’est pour ça que ça prend du temps et qu’il faut que les ventes s’améliorent, ce qui est le cas : notre santé financière est meilleure et 2012 a été notre première année bénéficiaire grâce à La maison en petits cubes. Avant on était en déficit.
Puisque l’on parle des ventes, qu’est-ce qui au contraire a eu du mal à trouver son public ?
Évidemment en termes de ventes, il y a des déceptions car on adore tous nos ouvrages et en plus ils sont généralement tous bien accueillis au niveau critique, avec des retours hyper positifs. Dans les mauvaises ventes on peut citer la série des Tamago, mais ce n’est pas forcément étonnant. Le graphisme est plus difficile pour le lectorat français, c’était un pari, une volonté de se distinguer.
À faire tout le temps des propositions différentes, ça ne marche pas toujours de toute façon. Et l’ouvrage était peut-être un peu trop cher également. C’est pour le plus bas âge, 2-3 ans et il était peut-être un peu trop qualitatif avec un vernis qui nous amenait à 12,40 euros. Peut-être que plus souple et à moins de 10 euros ça aurait été mieux. En tout cas ce genre de chose nous permet de progresser, d’avancer dans notre appréhension du marché.
En terme de collections il y a aussi des différences : Soleil Flottant marche bien, 1,2,3 Soleil un peu moins bien… Ça tient à quoi selon toi ?
Moins bien, pas forcément. Sur les livres pour les plus petits, faire 1 500 exemplaires c’est plutôt une vente correcte. Pour les œuvres de Tatsuya Miyanishi, nous vendons entre 1 500 et 2 000 exemplaires. Nous ne sommes jamais descendu sous 800 exemplaires sur la collection 1,2,3 Soleil malgré qu’on soit chez un petit distributeur donc on reste satisfaits. La collection des contes Soleil Flottant tourne aux alentours de 3 000 exemplaires donc là nous sommes TRÈS contents ! (Rires)
Et puis ce n’est pas forcément comparable car la collection 1,2,3 Soleil vise un tout autre public, et plaît beaucoup aux bibliothèques, aux médiathèques, aux scolaires… C’est aussi important pour nous d’intéresser ce public de prescripteurs.
Les collections nobi nobi : l’arrivée du manga !
Dès la création de nobi nobi !, l’idée était que quoique nous fassions, il fallait que l’on parvienne à se démarquer de manière forte, ce que nous avons réussi à faire avec le livre illustré. En choisissant de publier dans le marché de la Jeunesse des livres d’artistes japonais et des contes illustrés par des artistes dans un style manga, nous avons réussi à nous placer sur une niche qui n’existait pas du tout.
Donc là si nous nous lançons dans le manga c’est que l’on a bien défini notre ligne éditorial : le manga Jeunesse et familial. Nous n’avons pas pour ambition pour le moment de publier 20 mangas par an mais plutôt quelques titres ponctuellement au sein de tout un catalogue Jeunesse nobi nobi !. En terme de marché global nous voulons élargir le champ des possibles sur le manga. Nous sommes devenus une maison connue dans l’édition jeunesse pour sa ligne éditoriale mais nous avons aussi réussi à attirer des lecteurs mangas en rayon jeunesse, alors que ce n’est pas forcément naturel chez eux. À Japan Expo, 70% de notre clientèle sont des adolescents qui achètent du livre cartonné couleur de 48 pages, ce qui ne doit pas leur arriver souvent.
Maintenant nous voulons essayer de faire l’inverse : des gens nous connaissent en jeunesse mais ne lisent pas forcément de manga. Ils apprécient déjà notre travail sur les livres illustrés donc ils auront confiance en ce qu’on leur propose. Nous espérons donc leur faire découvrir le manga et ainsi élargir le marché à de nouveaux lecteurs. Nous essaierons de ne pas trop marcher sur les plates-bandes de nos concurrents mais nous nous situons aussi dans la continuité de ce qui se passe chez les éditeurs mangas – les collections jeunesse fleurissent à droite et à gauche.
De toute façon, nous sommes nés dans le manga, c’est de là que nous venons, nos origines, donc nous suivions toujours ce qu’il s’y faisait et nous gardions un pied dedans avec nobi nobi !. En fait le manga ne nous a jamais vraiment quittés.
Pour vous situer un peu, est-ce que tu pourrais citer 3, 4 mangas déjà publiés en France qui auraient pu figurer dans votre collection ?
En fait il y a deux choses que nous avons défini sur cette collection : il y a aura des mangas jeunesse lisibles aussi par les plus grands, c’est que nous aimons faire. Dans ce cas de figure, on voit qu’un titre comme Chi, une vie de chat possède effectivement ces deux publics. Après il y aura aussi des livres vraiment plus pour enfants dans leur thématique. Aujourd’hui les titres qu’on trouve dans cette catégorie sont plutôt des titres à licence : Pokémon, Kingdom Hearts, Inazuma Eleven, etc.
De toute façon il n’y a pas non plus 10 000 titres jeunesse au Japon, la sélection est donc d’autant plus rude. Mais nous restons dans une ligne de mire du manga jeunesse et familial. Certains s’adresseront plus enfants d’autres un peu plus aux parents… Ce sont eux, après tout, qui achètent nos livres pour leurs enfants bien souvent.
Comme Une sacrée mamie, par exemple ?
Oui effectivement, on retrouve le rapport à la famille et un lectorat qui n’est pas uniquement celui du manga. Dans cet esprit-là effectivement.
Quels sont vos objectifs en termes de vente et de rythme de publication ?
En termes de vente, le plus possible ! (Rires)
Après, comme tu l’as dit, nous sommes dans un marché qui se resserre sensiblement : quand tu vends 3 000 exemplaires en 6 mois, ce n’est déjà pas si mal. Nous croyons énormément en nos titres donc nous allons nous lancer avec des objectifs importants mais ce n’est pas nous qui dictons ce qu’il va se passer, au final.
En ce qui concerne le rythme : nous commençons une première série en novembre qui sera publiée tous les 3, 4 mois. Si tout va bien on va signer un second titre pour 2014, mais la date de sortie est encore un peu floue, dans le courant de l’année.
Et ce premier titre donc, quel est-il ?
C’est un mélange entre Chi, une vie de chat et Yotsuba&, et qui va s’appeler Pan’pan Panda, une vie en douceur. Un manga adorable et tout en couleur !
On retrouve donc le côté couleur et animal mignon de Chi. On retrouve le côté Yostuba& car il s’agit d’une chronique de la vie quotidienne d’un gros panda, avec une part de fantastique car il parle et vit avec les humains… sans que ça ne choque personne ! (Rires)
C’est donc sa vie dans une copropriété avec tout le voisinage, où il y a beaucoup d’enfants. On y retrouve toutes les fêtes traditionnelles japonaises également. Ce sont des histoires tout en douceur, racontées en chapitres de 8 pages à chaque fois. C’est un gros coup de cœur pour nous, qui nous a donné envie de lancer notre collection, sinon on ne serait peut-être pas entrés dans le manga tout de suite.
Ça a été le facteur déclenchant ?
Oui ça a été un premier facteur. Le second est que nos relations avec les Japonais sont plus abouties, grâce au succès de La maison en petit cubes notamment. Le troisième facteur est notre arrivée chez Interforum. Nous n’aurions jamais osé nous lancer dans le manga avec notre ancien diffuseur car le manga n’est pas du tout son métier, alors que c’est le cas chez Interforum. Bref, tout était réuni pour qu’on se lance !
On connait le soin apporté à vos ouvrages… Pour le manga, prévoyez-vous des éditions particulières ?
Nous les réfléchissons comme des livres jeunesse, en priorité. On pense que le public est de plus en plus ouvert à de nouvelles choses donc ce qui est logique c’est le chemin tracé par Chi puis suivi par Roji! avec couverture à rabat, et le sens de lecture français surtout. Ne pas le faire ce serait se fermer à ce public jeunesse de toute façon. Ensuite c’est diriger notre communication vers de la presse généraliste et jeunesse. La touche nobi nobi ! sera à la fin du livre avec des pages bonus, un lexique sur les plats typiques, les lieux etc. Nous allons rajouter ça à la fin pour intéresser également à un public plus adulte.
La cible est un lectorat de 8 à 12-13 ans, donc des enfants qui achètent leur livre ou influencent leurs parents. Sur le livre jeunesse pour les plus jeunes la belle édition c’est aussi pour le parent, donc ici c’est moins le cas, du moins la réflexion est différente. Mais on y fera toujours attention de toute façon.
Les sorties…
Et enfin, finissons avec l’actualité de vos livres !
Alors en juin il y a eu Le Mons’trouille (chroniqué récemment dans les colonnes de Journal du Japon d’ailleurs, ndlr), du même auteur que Mon voisin Masuda. On aimerait suivre l’auteur et son parcours en la publiant régulièrement. Ça fait partie des 4-5 auteurs qu’on adore et sur lequel on met une priorité. Sachant qu’on le sortait cette année, on l’a calé sur la sortie du Monstres Academy de Pixar pour lui donner toutes ses chances. Toujours dans la collection 1,2,3 Soleil, on vient de publier aussi Jiroro le renard roublard, l’histoire d’un petit renard qui chaparde tout ce qui lui tombe sous la main.
Récemment il y a eu également Bonolon, le gardien de la forêt. C’est un tire qu’on avait en tête depuis 2007 mais avec Tetsuo Hara comme auteur on s’est dit « jamais de la vie on pourra avoir ce titre-là ! » (Rires)
Mais ce qui a tout déclenché c’est qu’il vienne à Japan Expo et que son éditeur voulait montrer qu’il ne fait pas que Hokuto no Ken. Ça lui tient à cœur car il a créé ce titre pour ses enfants il y a 20 ans et il est sorti y a 10 ans au japon. C’est un titre à part car là-bas il est sorti sous forme de livrets souples distribués gratuitement dans les boutiques Seven Eleven, depuis 2004. Aujourd’hui il y a plus de 45 épisodes et au Japon, ils ont réalisé une collection de best-of avec les meilleures histoires, soit une dizaine sur les 45.
De notre côté nous avons demandé les 45 histoires puis nous en avons sélectionné 5 pour ce recueil. Pour l’instant un tome est signé mais si ça marche nous en envisageons un second.
Enfin, la rentrée est aussi marquée par le retour attendu de notre collection Soleil Flottant avec Kotori, le chant du moineau, un nouveau conte traditionnel japonais. Il est écrit par la très prometteuse Samantha Bailly (et que nous avons rencontré d’ailleurs, ici) avec qui on avait déjà travaillé sur La Princesse au bol enchanté, et illustré par une nouvelle artiste japonaise qu’on a dénichée, Shigatsuya. On espère qu’il vous plaira autant que les autres !
Merci Pierre-Alain !
Retrouvez nobi nobi ! sur leur site internet, ou leurs comptes Facebook et Twitter.
Remerciements à Olivier et à Pierre-Alain, pour son temps, ses réponses et sa pédagogie ;)
Visuels © nobi nobi !
Pour suivre l’actualité des deux éditeurs vous avez leurs sites web (Kana / Pika), leur page Facebook (Kana / Pika) et leur compte Twitter (Kana / Pika). Vous pouvez aussi retrouvez les deux éditeurs dans nos interviews ci-dessous…
Doki-Doki (mai 2012)
Glénat (mars 2009, décembre 2012)
IMHO (avril 2012)
Isan Manga (mars 2013)
Pika (avril 2013)
Kana (novembre 2012)
Kazé Manga (avril 2011 – janvier 2012)
Ki-oon (avril 2010 - avril 2011 – janvier 2012 – janvier 2013)
Kurokawa (juin 2012)
nobi nobi ! (septembre 2013)
Ototo – Taifu (octobre 2012)
Soleil Manga (mai 2013)
Tonkam (avril 2011)