Combat pour la défense d’une médecine libre et indépendante
Le combat que nous menons, que vous menez est celui de la défense d’une médecine libre et indépendante, ce n’est pas rien. Soyons fiers. La Stratégie Nationale de Santé, va être présentée, gageons que ce texte contiendra encore nombre d’attaques contre notre profession, le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale va commencer à être discuté début octobre pour une finalisation fin Novembre. Dans ce projet nous savons que des menaces très graves contre nos exercices seront exprimées. Nous devrons surement nous mobiliser, fortement, durement, pour une action d’envergure. D’ici là d’autres actions doivent êtres organisées, nous vous en parlerons.
Face à une administration ivre des pouvoirs qui lui ont été donnés, face à une assurance maladie dont ledirecteur est seul maitre des tribunaux d’exception, face à des mutuelles prêtes à la reprise du système et à l’enfermement des médecins, face enfin à une ministre et un gouvernement qui une fois de plus, ne comprennent rien à l’urgence de la situation, ignorent les priorités et méprisent nos professions, NOUS ALLONS NOUS BATTRE !
Parce que l’ensemble de notre corporation est touché sans distinction de secteur ou d’activité, NOUS ALLONS LE FAIRE ENSEMBLE.
Parce que nombre de professions du soin sont également menacées nous allons plus que jamais jouer l’UNION de tous.
Mobilisez les confrères, faite leur connaitre l’UFML.
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Communiqué de presse sur vente des tests de grossesse et ovulation en grande surface
L’amendement proposant la vente des tests de grossesse dans les commerces non spécialisés, présenté par la députée PS P. Shillinger et soutenu par deux ministres a été adopté le 13/09/2013.
Encore une fois, cet amendement démontre une grave méconnaissance du terrain. Outre le mépris manifesté à l’égard des pharmaciens dont l’expertise dans le conseil est mise en concurrence avec celle des boutiquiers, cette proposition est dans la droite ligne des mesurettes destinées à « améliorer l’accès aux soins » : vente de médicaments sur Internet, vente de tests en grande surface, applications « santé » sur smartphones, alors même que sont déléguées des compétences professionnelles essentielles. L’expérience de terrain montre et démontre le rôle du pharmacien dans l’écoute et le conseil et si la population ciblée est celle des jeunes filles, il s’agit bien là d’une perte de chance de conseil judicieux. Il est vrai qu’à la suite des annonces fracassantes des dangers de certains contraceptifs, les ventes de tests de grossesse se sont sans doute envolées.
Ces tests n’étant pas pris en charge par l’Assurance Maladie, il ne peut s’agir d’une mesure d’économie, il s’agit donc d’une mesure démagogique mais aussi d’une mesure vexatoire de plus. L’UFML soutient les pharmaciens en lutte contre cette politique aveugle et alerte sur les dangers à dessaisir chaque jour davantage les professionnels de santé des prérogatives liées à leur expertise.
Communiqué de presse : à propos du départ d’un médecin pour la MSA
Le 14 septembre dans un article du journal Ouest France nous apprenions qu’unmédecin généraliste de Sainteny venait de quitter son cabinet précipitamment, pour rejoindre un poste salarié à la MSA.
Cette situation montre à la fois la fatigue et la désespérance face à une activité destructrice sur le long terme en rapport avec l’augmentation de la pénibilité et la pression permanente de la responsabilité face à cette situation.
Situation renforcée par le départ de confrères non remplacés, de tarifs opposables qui ne reflètent plus les pratiques et de l’absence d’installation de jeunes médecins pour les mêmes raisons.
Il s’agit de l’exemple criant d’un système sanitaire qui marche sur la tête avec, face à la désertification qui s’étend, la multiplication d’offres de postes salariés souvent loin du soin qui viennent diminuer directement le nombre de médecins traitants.
Cet exemple montre de façon criante ce que l’UFML affirme depuis des mois : la pénurie est organisée et gérée voir aggravée par ceux la même qui la dénoncent !!!!
Alors que les réseaux de soin augmenteront le pouvoir organisationnel des organismes mutualistes, cet exemple concret doit renforcer la méfiance de la profession et l’opposition aux réseaux de soin.
L’UFML appelle les médecins qui, alors qu’ils exercent dans des zone difficiles, ont reçu des offres d’emplois d’organismes mutualistes ou d’agences qui aboutiraient à leur départ à se faire connaître auprès d’elle.
Source : Newsletter de l’UFML, 17 septembre 2013
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