Je dois dire que j’ai été surprise par ce roman. Je m’attendais à de la chick litt, un peu légère (je n’avais pas lu le résumé) et j’ai été plombée au début puis vraiment bouleversée. J’ai failli abandonner ce roman à plusieurs reprises parce que c’était trop dur pour moi. C’est bizarre à dire comme ça, surtout quand on voit la couverture du roman publié au Livre de Poche. J’ai le même âge qu’Holly, je me suis aussi mariée avec mon amoureux de toujours et je n’ai qu’une angoisse, la maladie et la mort… Bref je me suis totalement identifiée à Holly et j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps en lisant ce roman, en anglais. Monsieur Nag me disait souvent d’arrêter de lire ce bouquin qui me bouleversait autant mais j’ai tenu bon, car c’est une très jolie histoire. Holly réapprend à vivre seule, accompagnée par les lettres de Gerry qui l’aide à avancer malgré sa mort. Elle est entourée par des amis proches, une famille unie mais dont la vie continue alors qu’elle a l’impression que la sienne stagne! J’ai quand même trouvé l’idée de base assez morbide là, comme ça, à chaud… Laisser des lettres à son conjoint après sa mort, entretenir le souvenir mais aussi la douleur… très peu pour moi! Mais j’ai aimé cette espèce de renaissance d’une jeune femme! Et surtout j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de psychologie, de profondeur dans les différents personnages et en particulier chez Holly. J’ai trouvé ce roman très crédible, très sensible… même si je l’ai lu en VO! C’est un style très accessible, un vocabulaire simple mais qui m’a vraiment touchée! Je regarderais peut être le film qui en a été tiré, un de ces jours, mais il va falloir aussi que je me remette moi aussi de la mort de Gerry avant de pouvoir replonger dans la vie d’Holly…