Alors. C’est la rentrée littéraire.
J’avoue que je suis tout ça un peu de loin comme mes lectures se concentrent sur les livres que j’aimerais vous proposer sur la boutique (et qui sont donc globalement des livres parus il y a quelques temps ou peu connus, et certainement pas le dernier Karine Tuil dont tout le monde parle). N’empêche que je consulte régulièrement des blogs littéraires pour me tenir au courant… et que certains ont réussi à carrément me frustrer en parlant de livres qui ont l’air passionnants et que, priorité à mes lectures pour la boutique oblige, je ne pourrai donc lire de suite – bouhouhouh!
Je vous propose de découvrir quelques articles qui m’ont bien plu, non seulement parce que, déjà, leurs chroniqueuses écrivent bien, mais aussi parce qu’elles ont choisi de parler de livres qui passent un peu plus inaperçus que le dernier Nothomb. Bonnes lectures et… allez, laissez-vous tenter par ces livres!
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[grand roman classique] Sur Lecturissime, Hélène nous parle du « roman ambitieux » de James Meek, Le coeur par effraction. Une histoire de famille qui explore cette question classique de « la frontière mouvante entre le Bien et le Mal », mais qui semble le faire avec brio tout en parlant de thèmes « ultra-contemporains ». Intriguant!
[fantasy gauloise] Sur La librairie Fantastique, Guixxx parle avec passion du dernier Jean-Philippe Jaworski, Gagner la guerre. De la fantasy dans la Gaulle d’avant JC. Il n’en faut pas plus pour nourrir de la curiosité envers un livre que Guixxx qualifie de « roman historique hors norme, roman de fantasy singulier, roman d’une infinie beauté, à l’âme guerrière, passionnant et passionné » (grâce à son article, j’ai lu le génial Janua Vera du même auteur dont je vous parlerai prochainement).
[thriller espagnol] Sur Tête de Lecture, Sandrine aborde un « roman noir et un roman d’ambiance qui prend son temps » : La maison des chagrins de Víctor del Árbol. Une intrigue « complexe », des histoires de vengeance, d’amour et de haine, des destins croisés « tous très riches, denses et incarnés », bref la bonne recette pour un livre noir bien tentant.
[essai historique] Sur Le Mot et la Chose, Elisa nous parle de Trois grands fauves d’Hugo Boris, où l’auteur dresse le portrait de Danton, Victor Hugo et Winston Churchill avec comme fil conducteur leur rapport à la mort. Une démarche audacieuse et tout à fait intrigante liant les trois personnages « fictionnellement et intelligemment », bref peut-être un regard nouveau sur ces grands hommes politiques.