The Jacquelines- 't Candelaershuys, Uccle, le 15 septembre 2013

Publié le 15 septembre 2013 par Concerts-Review

Une matinée dominicale ( 14:30') au Candelaershuys, toute la belle jeunesse uccloise est au rendez-vous, les maisons de repos sont dépeuplées, mesdames et messieurs, chers enfants, amateurs de Weinschorle   ... The Jacquelines!

Everybody ready pour 75' de retro swing jazz aux saveurs Glenn Miller, Andrews Sisters, Boswell Sisters, Puppini Sisters,  McGuire Sisters, Fontane Sisters, les Soeurs Clarisses et Bernadette Soubirou?

Yes!

Vous allez être soignés aux petits oignons!

Les pimpantes  Iris Berardocco,  Eva Buchmann et Sara Raes sont précédées des fabuleux  Stijn Wauters: piano, Frederik Madou: contrebasse et  Jelle Van Giel: drums.

Des Ooooh admiratifs émanent des Marguerite, Sidonie, Amélie et du curé, dès l'apparition des élégantes madames nippées d'un ensemble noir raffiné, couvre-chef et gants en dentelle assortis.

Le trio de musiciens a entamé le 'Jacquelines' tune' que nous sommes priés de rythmer en battant des mains et tapant du talon.

Ce titre se trouve sur l'album 'Gee ooh Gee' que les triplettes d'Anvers ont sorti début 2013.

Première chorégraphie gracieuse avec une fausse queue pour Sara, le podium est minuscule, heureusement, elle ne s'est pas tapé une pelle injurieuse.

'Dig me a hole' , voix célestes pour un titre égratignant les politiciens de leur ville portuaire après leurs élucubrations concernant le Oosterweelverbinding.

Une première fugue Jelly Roll Morton de Stijn.

C'est une obligation au Candelaers, un morceau est dédicacé au canari, Elvis, ce sera 'Shiny Sara'.

Eva ne tient pas en place, après ce passage à Uccle on l'embarque pour des obligations ( elle dirige son propre Eva Buchmann and band et avec Sonja Huber constitue le duo Lottchen)  chez Merkel, on lui a écrit 'Eva the cosmopolitan'. 

Mambo time, kids, exotisme coconut suranné!

Charming!

Allora, Silvio, come va? 

'Bride and groom' aussi extravagant que Louis Prima ou les Pink Martini, d'ailleurs le Martini a des side effects, t'étonne pas si tu tombes amoureux d'au moins une de ces délicieuses demoiselles, un petit tour sur la strada del sole s'impose, cha cha cha!

Une note triste' Song for Yvette'.

 Sobriété et efficacité.

Exit les Jacquelines, direction le dressing room!

Un interlude music for a silent movie, les revoilà fringuées blanches soubrettes, tulle de Malines à commander chez Au Beau Linge du Passé.


 Un frétillant 'Gee ooh gee' ( set my fellas free), précède un 'Happy Bithday' destiné à une Jacqueline dans l'assemblée.

'Italian flower' une jeune donzelle refusant de sourire, la ballade démarre en slow mood pour dériver en boogie décadent.

Stijn et Jerry Lee Lewis, même combat! 

'Don't kill your darlings'..I once had a lover named Gigi... t'as tout compris?

Non, après vint Mickey et après un autre...t'as compris?

15h20', pas un peu tôt pour le 'Rum and Coca Cola'?

Contrebasse et drums en virée pendant l' 'Archiduc's jingle', Arno au comptoir, les nanas au boudoir, du boogie Art Déco.

Pour Argan souffrant de mille maux, ' Hypochondria'. 

C'est grave docteur?

Et une dernière t'emmenant au pays du soleil levant, 'Japanese Boogie'.

Les geishas affriolantes, Uccle adore!

Toute la seniorerie debout réclame un bis!

Le piano en éclaireur puis le reste de l'escadron mâle et enfin, Edith Cavell et ses copines pour un 'Boogie Woogie Bugle Boy' endiablé!

Tu dis, Raymond?

Tu ne regrettes pas d'avoir escamoté la sieste du dimanche!