La chronique du jour porte sur le 2ème volume d'un manga que je vous ai présenté il y a quelques temps. Il s'agit de CIMOC, ce qui est l'anagramme de COMIC (pour rappel) et qui parle d'un jeune garçon qui veut devenir mangaka.
Découvrez la suite de l'histoire.
CIMOC TOME 2
Auteurs: LIM Dall Young (scénario) et LEE Hae-Won (dessin)
Année: 2013
Editeur: Doki-Doki
Type: Seinen
Nombre de volumes: série prévue en 5 volumes.
L'histoire de CIMOC 2:
Kôta, le jeune mangaka redouble d'efforts pour réussir à proposer des planches de qualité à son éditrice et voisine, la plantureuse Hinata Sawanoguchi.Mais celle-ci refuse quasiment systématiquement ce que propose le pauvre garçon. Elle juge que son dessin n'est pas assez bon, que ses personnages féminins n'ont pas assez de personnalité et ne sont pas suffisamment sexy.
Mais grâce à une intervention assez inattendue de Miki, la call-girl et maintenant amie de Kôta, Hinata pourra réussir à constater quel type d'artiste est le jeune homme et va voir son dessin largement s'améliorer.
Fort de sa progression, Kôta prend confiance et accepte le rythme très soutenu que décide de lui imposer sa rédactrice.
Ne le sentant pas capable de relever seul ce défi, Hinata va alors lui proposer de faire appel à un assistant, ou plutôt à une assistante.
Cette rencontre va encore se révéler compliquée et pleine de malentendus au début.
Ce 2ème volume de Cimoc compte 192 pages. Les 4 premières pages sont en couleur, sur un papier glacé un peu épais, de qualité. Il s'agit des 1ère cases de l'histoire où Kôta se fait sèchement refuser ses planches parce que les filles qu'il dessine ne sont pas assez mignonnes.
Les 4 dernières pages du manga sont aussi en couleur, mais cette fois il s'agit de publicités pour d'autres mangas de l'éditeur.
Le reste est en noir et blanc.
La jaquette plastifiée arbore des couleurs bleues pour ce 2ème volume et la couverture représente un des personnages de l'histoire, Sayaka Jûmonji, la rédactrice en chef du magazine manga concurrent à Hinata.
Au niveau du rabat de la couverture on trouve un petit mot des 2 auteurs. La couverture cartonnée quand à elle, reprend le dessin de la jaquette, mais avec seulement les contours, en bleu.
Le dessin des personnages, de ce 2ème tome de Cimoc, est assez intéressant et en général dynamique.
Les décolletés, fessiers et petites culottes sont de mise et l'auteur n'hésite pas à jouer avec des effets de plongées ou contre plongées pour souligner encore plus les poitrines des personnages féminins ou pour justifier la vue d'une petite culotte.
Ces dessins un peu coquins n'empêchent pas d'avoir des personnages avec une personnalité et de voir le côté psychologique et l'état d'esprit de chacun.
La critique de Juju:
J'ai apprécié ce 2ème tome de Cimoc. On peut voir évoluer les personnages et en apprendre plus sur leur histoire personnelle.Kôta le personnage principal a déjà beaucoup évolué depuis le début de l'histoire.
Etant un garçon, je ne suis pas très objectif sur le dessin des personnages féminins qui ont toutes des poitrines volumineuses (parfois trop) et des corps aux mensurations parfaites, mais on se dit que le pauvre Kôta doit quand même galérer au milieu de toutes ces filles.
En plus de ça, un nouveau personnage féminin fait son apparition, ce qui ne va pas lui faciliter la tâche.
Par contre, c'est dommage que le traducteur ne soit pas très copain avec les subjonctifs. Il y a quelques phrases qui traînent avec des erreurs de grammaire. D'un autre côté on peut se dire que ce sont les personnages qui ne parlent pas tous très bien et font parfois des erreurs comme nous tous... mais de le voir écrit, ça me fait tiquer.
J'aime les pages couleurs que nous propose doki-doki pour ce manga. Ce qui est dommage, c'est d'en "gâcher" 4 pour les pubs à la fin. Elles seraient tellement mieux pour des illustrations. Mais c'est peut être plus compliqué à éditer. C'est déjà bien qu'on en ait au début.
N'hésitez pas à me donner votre avis si vous aussi vous avez lu ce manga ;)
A+