Quel exercice fantastique que cette gestion du temps, des événements multiples, des créations qui s’entremêlent dans ma vie !
Entre la surprise de la remise de la décoration du « Mérite Wallon » (à la fin de la cérémonie que, par tradition déjà et par amitié pour le Ministre-Président Rudy Demotte je présente à l’Elysette de Namur, je l’ai reçue moi-même et ma rougeur et mon émotion n’étaient pas feintes!),…
Entre les répétitions de la « Boîte de Jazz » – voyez sur le site http://www.070.be – (il faut mettre ensemble les musiciens en direct, les extraits de films, les sons, les dialogues… le travail talentueux du metteur en scène François de Carpentries… l’essayage des costumes d’époque, le choix des objets à manipuler (vieux 78 tours, journaux,etc)… le travail de Karin Van Hercke),…
Entre les souvenirs de mes émissions radio et télé que les auteurs d’un livre à sortir prochainement me demandent d’évoquer… (comment gérer aussi mon émotion quand je pense à ces moments délicieux!),…
Entre la participation au clip de promo du prochain livre de mon ami Philippe Geluck « La Bible » et « Peut-on rire de tout », où il me demanda d’incarner un cardinal… (Comme le Cardinal Désiré Mercier, en effet! Résistant de la première guerre mondiale et né à Braine-L’Alleud),…
et
Entre ma vie personnelle et familiale fort remplie (de bonheur aussi!)…
J’essaie de vivre, de comprendre la vie, mais aussi de la savourer, de la déguster, d’admirer tout ce qu’elle est. D’y mettre de la joie surtout. Et mes lectures de « juste avant de m’endormir » me plongent dans ces réflexions-là : je viens de lire « L’homme et la mort » d’Edgar Morin.
« L’homme est la possibilité inépuisable » écrit-il, par exemple.
J’avais relu toujours d’Edgar Morin, mais en dialogue avec Boris Cyrulnik « Dialogue sur la nature humaine ».
« L’amour est la seule force que l’on peut opposer à la mort » écrivent-ils, par exemple.
Et puis je garde toujours à portée de main des poèmes… Comme ce vers d’Apollinaire dans ses « Poèmes à Lou » et qui m’adoucissent l’existence : « Votre âme est une enfant que je voudrais bercer ».
Stéphane devant la maquette de la Boîte de Jazz…