Synopsis
En Angleterre au début des années 90, le Criminal Justice Bill de Margaret Thatcher interdit les rassemblements autour des musiques électroniques, les "rave party". Les aficionados les plus engagés, quittent le pays pour continuer à vivre leur passion. Parmi eux, la mythique "Spiral Tribe" commence à sillonner l'Europe. A partir de son modèle, des groupes se forment en France, République Tchèque, Italie (autres pays) et créent un nouveau moyen d'expression. La "Free Party", une fête libre, illégale, alternative, qui réunit un public marginal et libertaire.
En France, les fêtes libres sont inconnues du grand public. Quelques centaines, voire un ou deux milliers de participants profitent de ces zones d'autonomie temporaires (cf. Hakim Bey, TAZ / Zone Autonome Temporaire) importées par les travellers anglais. Dans le même temps, l'Etat français, suivant le modèle anglais, réprime les soirées techno légales, et pousse les "raveurs" à la clandestinité. Beaucoup d'entre eux viennent gonfler les rangs du tout nouveau mouvement des "Free Parties". Quelques années après l'arrivée des anglais, un collectif français fait ses premières armes. Les "Heretik" se définissent comme "ne souscrivant pas à la doctrine établie".
«Pendant quelques années, on a multiplié les free. Musique, drogue, accidents, prison, activisme et succès rapide. A la fin des années 90, à la place du credo "pour vivre heureux vivons cachés", on décide de développer une stratégie de coup d'éclat pour revendiquer le droit à la fête libre. Des "attentats sonores", des fêtes illégales qui réunissent des milliers de personnes jusqu'au cœur de la capitale.»
Le film retrace sans tabous plus de 10 ans d'activisme de cette tribu moderne, qui mène des premières fêtes clandestines jusqu'aux temples de la société du spectacle. Les Heretik auront gravi jusqu'aux marches de l'Olympia, la mythique salle parisienne. Plongez dans l'intimité tourmentée d'un groupe phare de la contre-culture.
Voir le documentaire en intégralité :