Le Livre sur les quais - 6 au 8 septembre 2013

Publié le 16 septembre 2013 par Lara Emilie @LaraEmylie

Comme vous l’avez sans doute remarqué, je n’ai pas été très active sur la blogosphère ces derniers temps. Maintenant que je suis de retour, je vais essayer de rattraper mon retard et de poster les articles que j’ai projetés durant les vacances... J’ai passé un magnifique été dans la campagne anglaise (comme d’habitude) et, très honnêtement, je n’étais pas très motivée à revenir. Heureusement, j’avais de quoi me réjouir... "Le livre sur les quais" commençait quelques jours à peine après mon arrivée..

'Le livre sur les quais', qu'est-ce que c'est ?

Les salons littéraires sont répandus et certains d’entre eux sont très populaires. "Le livre sur les quais" n’est pas une des plus grands festivals, ni l’un des plus connus, mais il propose des choses que d’autres n’ont pas. Créé en 2010, il est organisé chaque année en Suisse, dans la jolie ville de Morges, jute à côté du Lac Léman.
 Croisière littéraire Genève-Nyon

Auteurs et événements

Durant quatre jours, de nombreux événements sont organisés. Bien sûr, on peut acheter des livres, les visiteurs ont l’opportunité de rencontrer plus de 300 auteurs et de découvrir les dernières nouveautés, mais chaque année réserve quantité de surprises et d’événements passionnants. Bien que les œuvres d’auteurs francophones soient au cœur du festival, on fait honneur à l’image interculturelle de la Suisse avec un éventail varié d’activités en anglais ainsi que la présence de traducteurs et d’auteurs écrivant en allemand, italien ou même en russe. Un mélange culturel où les livres se retrouvent au centre de l’attention générale.
2013 était l’année des croisières littéraires, de la présidence d’honneur de Tatiana de Rosnay, de tours à vélo centrés sur les polars, de petits-déjeuners littéraires... Il y avait des auteurs et des éditeurs, mais aussi des réalisateurs cinématographiques et des illustrateurs ; des livres, mais aussi des films, des photographies, des lectures, des représentations, des débats, des interviews, des ateliers d’écriture et différents jeux ou concours pour les enfants et les jeunes. De quoi satisfaire chacun !

Ma journée au Salon

J’avais déjà assisté aux deux éditions précédentes, mais cette année a sans conteste été la meilleure. La raison à cela ? Naturellement, le programme devient plus intéressant et varié au fil des ans, le festival plus grand, mais la présence de Tatiana de Rosnay était tout simplement incroyable ! Dès que j’ai appris qu’elle y serait, j’ai écrit à ma partenaire et blog et amie, Patty, et nous avons décidé de nous y rendre ensemble. Le plus difficile était de résister à la tentation d’acheter le dernier roman de Tatiana de Rosnay, À l’encre russe, avant le Salon, mais le fait d’avoir été à l’étranger toute l’année a aidé !

Croisière littéraire : “Personnages romanesques”


Décider du programme a été une autre difficulté. Tout semblait si intéressant que nous avons du faire un choix. Nous y sommes donc allées le dimanche et avons commencé à Genève avec un croisière littéraire « Personnages romanesques, avec Tatiana de Rosnay, Claro et Andreï Kourkov.Comme c’était relativement tôt et que nous n’étions pas à Morges, il y avait peu de monde. C’était très intéressant d’écouter les auteurs parler de leur perception de personnage romanesque et expliquer comment ils s’en occupaient durant l’écriture, avant de nous expliquer leurs projets.

Croisière littéraire: “Traduire, trahir ou transposer”


Nous sommes descendues du bateau à Nyon et avons pris le train jusqu’à Morges. Après un rapide tour dans la tente et le repas de midi, nous avons décidé de participer à une autre croisière littéraire. Bien entendu, au vu de mes études, j’étais très intéressée par le sujet. Il y avait deux auteurs, Claro – à nouveau – et Douglas Kennedy, ainsi qu’un traducteur, Pedro Jimenez Morras. Ils ont bien entendu parlé de traduction, mais aussi, de manière plus générale, de leur travail et de la différence entre écrire et traduire. C’était intéressant de pouvoir comparer la vision d’un auteur dont les livres ont été traduits dans de nombreuses langues – dont certaines qu’il parle lui-même – (Douglas Kennedy), un traducteur (Pedro Jimenez Morras) et un auteur-traducteur (Claro). Cette croisière fut elle aussi une réussite, mais j’aurais aimé obtenir plus de détails sur la traduction en elle-même au lieu que le débat dérive sur les œuvres des auteurs.

Les auteurs et la tente

Après la croisière, il a commencé à pleuvoir et nous avons donc décidé de faire le tour de la tente. Elle était bondée et de nombreux visiteurs faisaient la queue pour obtenir leurs dédicaces. Nous avons donc regardé le tout une fois, puis nous nous sommes arrêtées vers Andreï Kourkov, où Patty a acheté Les pingouins n’ont jamais froid. Vint ensuite le moment que j’avais tant attendu. Nous avons rejoint la très longue file d’attente devant la table de Tatiana de Rosnay et avons toutes les deux acheté À l’encre russe. J’ai aussi enfin trouvé la version anglaise de Elle s’appelait Sarah (que je n’ai toujours pas lu), Sarah’s Key. Avant de sortir, j’ai échangé quelques mots avec Jenny Sigot-Müller, l’auteur d’Entre deux voix, que j’avais bien aimé... Et, bien évidemment, discuter avec une auteur/interprète qui a étudié dans la même université était une occasion que je n’allais pas manquer.

Nous avons toutes les deux passé une très bonne journée... et n’avons pas dépensé autant d’argent que nous craignions ! Si vous avez l’opportunité de venir au "Livre sur les quais", je vous le recommande vraiment ; c’est sans aucun doute un de mes événements littéraires préférés !
Je vous y attends en 2014 !