Parmi les livres de la rentrée il faut compter sur le nouveau roman d’Olivier Bleys, intitulé Concerto pour la main morte et paru chez Albin Michel.
À Mourava, hameau perdu de Sibérie centrale, Vladimir Golovkine n’a qu’un rêve : prendre le bateau pour Krasnoïarsk, la grande ville en amont du fleuve. Mais faute de pouvoir s’offrir un billet, c’est un étranger qu’il voit débarquer dans sa vie : Colin, un pianiste raté dont la main droite refuse d’obéir dès qu’il se met à jouer le concerto nº2 en do mineur de Rachmaninov.
Voilà pour le résumé officiel de ce roman qui m’a donné plusieurs impression au cours de la lecture. Tout d’abord, l’auteur nous décrit en détail la vie à Mourava, ses habitants, et l’occupation favorite de Vladimir, à savoir ramasser toutes les ordures qui trainent dans les rues et les forêts.
Avec cela, on voyage dans un village isolé et on s’attache à Vladimir, surtout avec la scène de la tentative d’embarquement, mais on se dit que c’est un peu long à se mettre en place.
Arrive ensuite le fameux étranger nommé Colin Cherbaux, un pianiste français, l’histoire débute enfin. Malheureusement, aucune surprise car tout est dans le titre du livre et dans le résumé, celui-ci à un problème avec sa main malgré son acharnement à jouer tous les jours peu importe l’heure.
Puis vient le moment ou Vladimir essaye de lui présenter les personnages un peu « magiques » du village afin de régler ce handicap pour le pianiste, et ce sera plus ou moins des réussites, jusqu’à l’un d’entre eux, que je vous laisserais découvrir ainsi que la fin de ce récit.
Mais si comme moi, vous trouvez le roman un peu long, et la manière d’écrire un peu lourde, persévérez, car c’est à la fin que ce livre prend tout son sens et qu’on le referme en se disant que c’était un joli conte.
Concerto pour la main morte, Editions Albin Michel, 240 pages, 18€.