Formule 1 : Laffite fucking

Publié le 16 septembre 2013 par Levestiaire @levestiaire_net

Une semaine après Monza notre spécialiste F1 a enfin écrire quelques lignes, preuve, s’il en fallait, de sa compétence sans limites. Mais a-t-il au moins compris que Vettel avait des chances de devenir champion du monde et que Raikkonen ne signerait pas chez Red Bull ? Rien n’est moins sûr.

Vettel a donc encore gagné et l’on se croit revenu au temps du grand Schumi. Ah merde c’était mon accroche après Spa, manque de bol elle marche encore pour Monza. Et en plus donner des résultats qu’on a vu partout il y a une semaine c’est pas vraiment ce qu’on attend d’un expert. Mais en suis-je vraiment un ? Pour le savoir, il suffit de lire mon évaluation de Vettel.

On voit mal ce qui va maintenant priver le priver du titre hormis un astéroïde, le retour en force de la Scuderia prévu pas avant 2020 ou Romain Grosjean l’Attila des départs ? Même  ça ne lui fait plus peur. Est-il pour autant le nouveau kaiser ou un usurpateur de plus ? Après des débuts tonitruants chez BMW-Sauber puis Toro Rosso (1 pôle, 1 victoire) à un âge où certains ont encore de l’acné (la vanne est absolument nulle puisqu’on peut avoir de l’acné beaucoup plus tard NDLR), Vettel a très tôt confirmé les espoirs en remportant les titres 2010, 2011, 2012 sur la meilleure voiture. Et là vous vous demandez si je vais oser vous dire que depuis 2011 il branle plus grand chose ? Et oui, depuis 2011, ses stats baissent. Moins de pôles, moins de victoires, il ne pilote clairement plus à son meilleur niveau même s’il répond présent au bon moment et commet peu d’erreurs. Frank Williams avait raison : une fois titré, un pilote ne fout plus rien. Et comme à l’époque de Williams Renault, la voiture se suffit à elle-même pour gagner pourvu de faire le minimum syndical. Et ce n’est pas l’arrivée de Ricciardo qui va l’empêcher de se reposer sur son avance technologique.

Pendant qu’Alonso, Raiko voire Hamilton se cassent le cul sur des bagnoles faiblardes, lui ne cherche pas la pole car il sait qu’il gagnera, il ne cherche pas la victoire car il sait qu’un podium suffit, il se repose sur ses lauriers de champion. Mais quel est son avenir ? Un pilote qui écrase tout sans forcer a-t-il le potentiel pour devenir le meilleur pilote de tous les temps ? Vous le saurez dans un prochain épisode de mes aventures. Car il faut laisser un peu de place aux autres.

Et les autres c’est pas génial, on fait ce que l’on peut … et on peut peu. Le plus intéressant se passe dans les coulisses. Red Bull fait monter Ricciardo pour remplacer Webber au mépris des résultats mais le marketing a ses raisons. Je doute cependant que Ricciardo se révèle autre chose qu’un modeste équipier et il va falloir le gaver de Red Bull pour le rendre un peu plus nerveux. C’est surtout Vergne qui doit faire la gueule à mesure qu’il se rapproche de la porte. Encore une occasion manquée. Mais que Pic ne soit pas jaloux, se faire régulièrement distancer par Van Der Garde n’est pas non plus un gage de réussite.

En faisant signer Raikkonen, Ferrari aura la plus belle paire depuis Lolo, et depuis l’époque où Prost et Senna se caressaient l’aileron chez Mc Laren. Pour autant, deux bons pilotes n’ont jamais fait une bonne voiture. Saluons Massa au passage qui est donc remercié mais cela faisait déjà 3 saisons qu’il avait raccroché. Il annonce pourtant vouloir continuer, chez Marussia peut être … Lotus va donc devoir trouver un nouveau pilote, la combinaison de leader n’étant pas taillée pour Grosjean.

Pourquoi « Laffite fucking » me direz-vous ? Parce que Margot Laffite ? Ou parce que papa nous a trop longtemps gonflé sur TF1 et que j’ai encore du mal à m’en remettre, me réveillant parfois en sueur en l’entendant beugler que Karthikeyan double Alonso alors que ce dernier lui prenait un tour. Le monde est cruel, celui de la Formule 1 aussi et encore vous n’avez pas vu la merde que vient de réaliser Ron Howard.

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