Le grand public reste persuadé qu’à Oradour-sur-Glane les SS ont massacré plusieurs centaines de femmes et d’enfants. Il s’imagine que ceux-ci ont été brûlés vifs dans une église volontairement incendiée. Pourtant, la simple étude des ruines du sanctuaire suscite de nombreux doutes. Comment se fait-il que, là où des dizaines de corps ont été réduits en cendres, des draperies et des objets en bois léger aient pu être préservés? Comment se fait-il que des corps aient été déchiquetés, coupés en morceaux, comme à la suite d’un bombardement aérien ? Certains répondront que, face à une tragédie humaine aussi impressionnante, de telles interrogations purement techniques sont insupportables.
La mort d’êtres humains, quelles qu’en soient les circonstances, reste un drame. Le 10 juin 1944, dans la commune d’Oradour-sur-Glane, plusieurs centaines de civils sans distinction d’âge ou de sexe ont péri dans des conditions innommables. D’autres ont survécu, mais ayant perdu leurs parents, leurs enfants et parfois plus d’une dizaine de membres de leur famille. Aujourd’hui, le passant qui visite le "village martyr" a le devoir de s’incliner devant la mémoire des victimes et la souffrance des survivants.
Toutefois, la "renommée" d’Oradour-sur-Glane vient de ce que ses habitants ne sont pas morts dans une catastrophe naturelle, mais ont été assassinés. Depuis 1944, en outre, les coupables sont clairement désignés: il s’agit des SS de la division Das Reich. Mais dans un contexte aussi violent que celui de la débâcle allemande et de la déliquescence des autorités issues de la défaite, les passions exacerbées et la haine accumulée ne permettaient pas de juger sereinement, ni de mener une enquête impartiale. Le coupable était tout désigné et le risque eût été grand, à l’époque, d’émettre un doute. Mais c’est sur ce constat que se dresse aujourd’hui un doute, comme le montre suffisamment l’évolution du monde et parfois la contradiction interne des versions françaises du drame. Ces versions successives s’affrontent avec la thèse défendue par des spécialistes allemands.Une enquête approfondie sur cette tragédie avait commencé par l’examen du lieu du crime qui est aussi la pièce à conviction principale du drame: l’église. Comment, au soir du 10 juin 1944, se présentait l’édifice? Peut-on en déduire la nature des phénomènes qui ont entraîné sa destruction? Il existe des conclusions qui -en désaccord avec l’histoire officielle- valent d’être dévoilées. Et le devoir de mémoire et de respect face aux souffrances endurées des habitants du village ne doit paralyser ni l’envie de connaître la vérité, ni la capacité de réfléchir pour y parvenir.
Inutile de prêter à cet article des motivations douteuses. Les attaques d’Oradour-sur-Glane -si elles ont bien eu lieu comme le prouve l’histoire- sont à mépriser avec la plus grande fermeté. Toutefois, nous devons nous interroger sur les réelles motivations de François Hollande dans ce village. Était ce la première visite historique d'un dirigeant d'outre-Rhin où fut perpétrée une des pires atrocités nazies dans la France occupée ? Ou peut-être un rendez-vous "maçonnique" commandé par le GODF (Grand Orient de France) dont le Chef de l’Etat est membre ? Étonnant concours de circonstances : le 13 mai 2011, une journée mémorielle y était organisée par la grande loge elle-même, en présence de son Grand Maître Monsieur Guy Arcizet.F.G.