Washington déclare régulièrement sa promptitude à vouloir attaquer la Syrie avec pour version officielle : la volonté de punir Bachard El-Assad et l'armée syrienne pour l'usage d’armes chimiques contre la population civile. Mais en attendant de voir agir nos va-t’en guerre assoiffés de pouvoir, les médias américains diffuse de nouvelles preuves sur la participation de l’Intelligence Community (Communauté du renseignement américain) dans l'attaque chimique près de Damas. Un pirate informatique a obtenu l'accès à la correspondance des services d'intelligence, et publié les mails d’un Colonel de l’armée américaine Anthony Jamie MacDonald. L’homme est directeur d'état-major des opérations et planifie les activités du bureau du député-chef du personnel pour l'IC.
Dans un message du 22 août dernier, un militaire gradé, Eugène Furst, aurait félicité le Colonel sur la réussite de l'opération provoqué la veille et l’aurait renvoyé à la publication du Washington Post au sujet de l'attaque chimique en Syrie. On y lit : E.F - A propos j'ai vu votre récent succès, toutes mes félicitations, bon travail. MC.D - Comme vous le savez, je suis loin de ça maintenant, mais je sais que nos gars ont fait de leur mieux.
Vous le savez, depuis mardi, la tension a monté d’un cran. Au large de la Syrie, la Russie affirme avoir détecté le lancement de deux missiles, s’étant révélé être un exercice militaire mené par Israël -officiellement pour tester l’efficacité de son système de défense anti-missile. Tirs détectés à 10h16, heure de Moscou (6 h 16 GMT), par la station radar russe d'Armavir, près de la mer Noire, a précisé l'agence Interfax et le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou. Moscou estime que Washington ne fait qu'attiser les tensions et incite au déploiement de navires de guerre en Méditerranée orientale, en vue d'une opération militaire contre le régime syrien. "La pression exercée par les États-Unis pose un problème particulier", avait déclaré un responsable du ministère russe de la Défense, Oleg Dogaïev (Sources / agence Itar-Tass). "L'envoi de bâtiments armés de missiles de croisière en direction des côtes syriennes a des répercussions négatives sur la situation dans toute la région", avait-il ajouté.
Washington est toujours disposé, coûte que coûte, à atteindre son but en déstabilisant le Moyen-Orient. Le soutien de l'opposition syrienne aidé de moyens politiques diverses et d’armes n'a pas produit les résultats escomptés. En conséquence, les États-Unis sont prêts à nouveau à violer le droit international et à attaquer la Syrie sans l'approbation du Conseil de sécurité des Nations Unies. Le monde reste toujours le même : si la politique ne fonctionne pas, les porte-avions commenceront sans doute à entrer en action.F/G