Ma semaine télé du 9 au 15 septembre

« Maman était assise dans sa cuisine, juste au milieu, elle se tenait bien droite sur sa chaise, les mains croisées sur les genoux, elle regardait sa télé par la porte ouverte, en plein dans l’axe, si elle regardait le film sur l’écran ou bien le poste lui-même avec sa belle ébénisterie vernie, ses boutons-miroirs et ses baguettes comme en or, va savoir… Elle regardait, gravement, consciencieusement, une télé ça vaut cher, c’est fait pour être regardé, elle regardait. » Cavanna Les yeux plus gros que le ventre

Lundi sur France2 pour la série Castle. Kate Beckett et Castle désormais secrètement « en couple », la série vire en Un gars, une fille, c’est amusant pour l’instant mais ça commence déjà à sentir le cul-cul la praline. Par ailleurs, le téléspectateur se demande à quoi sert l’intrigue policière, d’ailleurs y-a-t-il intrigue ?

Mardi sur TF1 pour le match de football Biélorussie/France. Trois bonnes nouvelles, la France a enfin marqué des buts, elle a gagné son match (4-2) et obtenu sa place de barragiste. Heureux donc ? Même pas mon ami, car l’équipe n’a montré aucun jeu collectif, passant du catastrophique au passable ce qui n’augure toujours rien de bon pour la suite. Les Bleus ne gagnent pas, vous râlez, ils gagnent, vous râlez encore…

Jeudi sur France3, film de Jean-Pierre Améris (2010) Les émotifs anonymes avec Benoît Poelvoorde et Isabelle Carré. Elle, est pâtissière chocolatière, lui, patron d’une fabrique de chocolat, mais leur point commun le plus douloureux, ils sont hyper-émotifs, d’où des situations cocasses et drôles. Une sympathique comédie romantique avec un Benoît Poelvoorde ayant rangé son exubérance coutumière au placard. Une soirée agréable.

Vendredi je retrouve avec plaisir sur ARTE, un téléfilm de la série Wallander, avec Kenneth Branagh dans le rôle titre de l’inspecteur Kurt Wallander, adapté de l’œuvre d’Henning Mankell. Les ingrédients habituels, la Suède et sa météo frisquette, Wallander et sa déprime contagieuse, des cadavres et des histoires bien glauques. Parfois, quand on voit la vie des autres, la sienne paraît bien plus heureuse…

Dimanche soir, après le Canal Football Club sur Canal+ c’est sur ARTE que je trouve mon bonheur avec Ariane. Un film de Billy Wilder (1957) en Noir&Blanc avec Audrey Hepburn et Gary Cooper que je n’avais pas revus depuis longtemps et Maurice Chevalier ! Une comédie policière délicieusement démodée, quoiqu’un peu longue peut-être.

Bilan globalement positif pour cette semaine de télé, comme c’est souvent le cas quand je ne la regarde pas tous les jours ! Le trop étant toujours l’ennemi du bien ?