Russes et Américains sont parvenus à un accord sur le conflit syrien à Genève pendant que Laurent Fabius faisait des claquettes à Pékin; et John Kerry est à Paris aujourd'hui en service minimum pour l'expliquer et le commenter à François Hollande. Et notre Président , qui toujours la ramène, hier soir de nous expliquer que le patron dans cette affaire, c'était lui, rien que lui et toujours lui, car avec Hague et Kerry, dès lundi, c'est à dire aujourd'hui : « Nous allons mettre en forme la prochaine résolution du Conseil de sécurité qui va mettre en forme l’accord et le traduire». Bon ! on ne l'avait pas compris ainsi, mais il faudra bien l'admettre puisqu'il nous le dit : John Kerry n'est pas le négociateur des Etats-Unis, mais celui de Paris , et cet accord on ne le doit ni à Poutine, ni à Obama mais à lui. On connaissait l'humour de François, mais pas son sens de l'autodérision. Hier soir, sur ce dossier syrien, il a atteint le toit du monde…