Le fair-play et la non violence sont le b-a-ba de tout rugbyman qui se respecte : pas de mises à terre par le cou ou de plaquage à qui n’a pas le ballon, pas de croche-pieds, respect absolu de l’arbitre et de l’adversaire vaincu. Les valeurs se taillent la part du lion sur le terrain. Sergi Blàsquez, président de l’Association catalane rugby league, raconte : « Le rugby est un sport noble. C’est un sport de contact, et ceux qui le considèrent violent se trompent. Au contraire, il se base sur la discipline et le dévouement et surtout sur le respect absolu de ses coéquipiers et de ses adversaires. »
Pour Georgi Dzhangyryan, président de la Fédération nationale de rugby ukrainienne, il faut surtout « du courage, et avoir l’esprit sportif ». Depuis Stockholm, Chris Sigworth, directeur responsable du développement de l’Union rugby suédoise, lui fait écho : « Le rugby se base sur le respect. Respect des adversaires et de l’arbitre. On joue dur, mais propre. » Ce n’est pas pour rien que l’un des usages les plus fréquents soit la troisième mi-temps : après le match les équipes adversaires vont fêter ensemble, tout comme le font les supporters. Pas besoin d’ajouter que dans les tribunes du stade, les spectateurs sont mélangés ; de la même façon il n’y a pas de virage délimité.
Source : cafebabel.fr