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Les fiancés de l'hiver, livre 1 – Christelle Dabos

Par Theoma

 

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Christelle Dabos est née en 1980 sur la Côte d'Azur et a grandi dans un foyer empli de musique classique et d'énigmes historiques. Plus imaginative que cérébrale, elle commence à gribouiller ses premiers textes sur les bancs de la faculté. Installée en Belgique, elle se destine à être bibliothécaire quand la maladie survient. L'écriture devient alors une évasion hors de la machinerie médicale, puis une lente reconstruction et enfin une seconde nature. Elle bénéficie pendant ce temps de l'émulation de "Plume d'Argent", une communauté d'auteurs sur Internet. C'est grâce à leurs encouragements qu'elle décide de relever son tout premier défi littéraire : s'inscrire au "Concours du Premier roman jeunesse". Grande lauréate parmi les trois finalistes, Christelle Dabos écrit actuellement le deuxième livre de "La Passe-Miroir".

La présentation de l'auteure suscite déjà notre imaginaire, un mélange de destin « écrivain russe » moderne. Au départ, je l'avoue, je n'étais pas tentée. Le fait que le livre soit issu d'un concours, l'épaisseur, la couverture... J'ai lu les premières pages par curiosité et j'ai été ferrée. J'ai adoré.

L'auteure a su créer une fresque ambitieuse à l'univers complexe, un roman d'apprentissage revigorant et captivant. Un soupçon de fantastique, une narration au charme suranné, des personnages attachants. Un imaginaire foisonnant, qui plaira autant aux jeunes lecteurs (dès 13 ans) qu'aux plus grands. Quel plaisir de se réjouir de retrouver un roman et de plonger dans ses pages avec délice !

Un régal de lecture, passionnant et d'une piquante intelligence, ça se refuse pas !

Gallimard, 528 pages, 2013

Extrait

« Depuis ta naissance, tu n'as jamais cessé de te faire mal, de te tromper, de te casser la figure, de te coincer les doigts, de te perdre..., poursuivit-il sur sa lancée avec des grandes gesticulations. Je te raconte pas le sang d'encre, on a longtemps cru que tu finirais un jour par succomber à l'une de tes innombrables boulettes ! « Mam'zelle Fonce-dans-le-mur », qu'on t'appelait. Écoute-moi bien, fille... (le grand-oncle s'agenouilla douloureusement au pied du lit où Ophélie était restée avachie, ses pieds noyés au fond de ses bottes délacées. Il lui saisit les coudes et la ballotta, comme pour mieux imprimer chaque syllabe dans sa mémoire.) Tu es la personnalité la plus forte de la famille, ma petite. Oublie ce que je t'ai dit la dernière fois. Je te prédis que la volonté de ton mari se brisera sur la tienne. »

Lu et aimé également par Brize, Ori...


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