J’avais juré de ne plus parler de Rufisque et de sa saleté. Je m’étais promis de ne plus dénoncer les pratiques abjectes de certaines populations en connivence avec certaines autorités.
Mais le mal est profond et en parler s’impose comme un devoir. Mardi dernier, je me rendais au cimetière Chrétien de Diokoul. Ce cimetière vieux de plusieurs siècles et témoin de l’histoire de Rufisque (Il y existe des tombes qui date de 1600) ne contient presque plus d’espace pour enterrer les morts (Je vous dirai le pourquoi, une prochaine fois). Mais ce qui me préoccupe ici, c’est bien l’accès à ce cimetière. Un accès rendu difficile à cause de l’insalubrité qui règne aux environs du quai de pêche de Rufisque. Par euphémisme, j’appellerai cela IN- SA LU -BRI -TE, mais le mot traduit trop faiblement, le bordel qui règne aux environs du quai de pêche de la vieille ville. Entre les eaux stagnantes mélangées aux détritus de poissons pourris, et la puanteur du canal, l’overdose est assurée. Et il ya vraiment de quoi degueuler, tellement les lieux sont insupportables ! Je me demande comment peut-on travailler dans une telle porcherie ? Que fait la brigade du service d’hygiène de la ville pour arrêter cette pollution qui peut avoir de sérieuses répercussions sur la santé des populations ? Pourquoi il n’existe pas de voies d’évacuations des eaux qui proviennent du quai de pêche, pour se déverser à la mer ? Bref, tout semble prouver qu’on refuse le développement dans cette ville.
PS : si je n’interpelle pas les autorités municipales de Rufisque, c’est qu’elles sont inexistantes à mes yeux.