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Le Cercle-The Ring 2

Publié le 15 septembre 2013 par Olivier Walmacq

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genre: épouvante, horreur (interdit aux - 12 ans)
Année: 2002
durée: 1h50

l'histoire:Six mois après les horribles événements qui leur avaient fait fuir Seattle, Rachel Keller et son jeune fils Aidan se sont réfugiés à Astoria, dans l'Oregon. La journaliste espère oublier ses épreuves dans cette paisible bourgade côtière, mais de nouvelles menaces ne tardent pas à planer sur sa vie. Un crime énigmatique, commis à l'aide d'une cassette trop familière, donne l'alerte : l'esprit de Samara n'a pas renoncé à sa vengeance et Rachel va devoir enquêter sur le lointain passé de la fillette pour arrêter le cycle infernal de ses violences maléfiques.       

la critique d'Alice In Oliver:

Cela fait désormais plus de 15 ans que le cinéma hollywoodien s'amuse à "remaker" de nombreux classiques horrifiques. Jusque-là, la plupart de ces films reprennaient les grands classiques américains, tels que Massacre à la Tronçonneuse, La Malédiction ou encore Halloween: la nuit des masques, pour ne citer que ceux-là. Mais évidemment, les producteurs s'intéressent aussi au cinéma étranger, et plus particulièrement au cinéma asiatique.
C'est ainsi que Gore Verbinski, célèbre pour avoir réalisé la saga Pirates des Caraïbes, s'est lancé dans le remake de The Ring.

Contre toute attente, ce remake était plutôt respectueux de l'original et pouvait s'appuyer sur de nombreuses séquences terrifiantes. Ce qui est suffisamment rare pour être souligné. On doit le film original (donc The Ring) à un certain Hideo Nakata.
Attiré par l'univers d'Hollywood et surtout par la pompe à fric, le réalisateur asiatique décide de signer lui-même le remake de The Ring 2, soit Le Cercle-The Ring 2, sorti en 2005.

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Au niveau de la distribution, ce film d'horreur réunit Naomi Watts, David Dorfman, Simon Baker, Daveigh Chase, Elizabeth Perkins, Gary Cole et Sissy Spacek. Il ne faut pas l'oublier: la série des The Ring reste une saga à succès au Japon. Indéniablement, le film original peut se targuer d'appartenir aux grands classiques du genre épouvante. C'est dire sa qualité.
Mais à l'heure où Hollywood n'a plus d'idée et cherche à remaker tout ce qui lui passe sous son nez (façon de parler), c'est souvent la catastrophe qui est au rendez-vous, surtout quand le cinéma américain s'attaque à un film étranger.

Hélas, Le Cercle-The Ring 2 n'échappe pas à la règle. Au niveau du scénario, ce remake reprend les choses là où elles s'étaient arrêtées dans le premier. Attention, SPOILERS !
Six mois après les évènements du premier, Rachel et son fils ont fui Seattle et se sont réfugiés dans la paisible bourgade d'Astoria. Alors qu'ils pensaient en avoir fini avec les horreurs de Samara, la cassette vidéo tueuse réapparaît. La malédiction continue.
Pour vaincre le fantôme moisi, Rachel n'a d'autre solution que de noyer son propre fils. Mais est-elle prête à commettre un tel acte ?

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Pour cette suite, Hideo Nakata s'appuie sur un scénario original. Le cinéaste n'a pas pour intention de signer le même film que l'original. L'intérêt de ce remake se situe dans cette nouveauté. En dehors de cela, pas grand chose à signaler. Il faut bien reconnaître qu'il ne se passe pas grand chose dans Le Cercle-The Ring 2, à tel point que l'ennui et la fatigue gagnent rapidement nos paupières.
Vous l'avez donc compris: Le Cercle-The Ring 2 n'est rien d'autre qu'un petit navet. Sur le fond, on se demande ce que cette suite vient apporter à son prédécesseur.

En vérité, la malédiction de la cassette est rapidement abandonnée au profit d'un affrontement entre une mère et le fantôme d'une jeune gosse, affublée d'une perruque à coucher dehors ! A cela, il faut rajouter de nombreuses séquences frisant le ridicule.
C'est par exemple le cas lorsque l'héroïne manque d'écraser un cerf. Au passage, le spectateur sera invité à admirer les beaux effets spéciaux en images de synthèse ! Tout un programme ! Même la fin, se déroulant dans un puits, est ratée. Sur ce dernier point, Hideo Nakata semble toujours sous l'influence de Dark Water, un de ses précédents longs-métrage, l'eau étant omniprésente de ce remake soporifique. Hélas, la comparaison s'arrête bien là. Bref, un remake à oublier vite, très vite...

Note: 04/20
Note naveteuse: 15/20


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