Il m’est arrivé de casser du sucre sur l’émission de la 5 :C EST DANS L AIR .Or durant ces vacances océaniques il m’a été donné de discuter avec une amie invitée parfois à ce type d’émissions .D ‘après elle , YVES CALVI EST UN EXCELLENT ANIMATEURet qui sait équilibrer et pacifier les débats …..Le problème vientdonc parfois du choix et de la personnalité des invités :tout le monde ne sait pas écouter , et rester patient et respectueux d’unediscipline de plateau télévisuel ….
Je reconnais m être pris d’un intérêt sincère pour l émission de vendredi 13 septembre : « Montebourg : la France de Jules Verne » et pour mes lecteurs qui se lassant des présentations de sujets politiquesont abandonné CALVI voici le résumé que présenteinternet : «
De l'automobile à la chimie en passant par le numérique, le textile ou les biotechnologies, l'exécutif a présenté hier « 34 plans d'action », censés dessiner une « nouvelle France industrielle ». Objectif : améliorer la compétitivité des entreprises françaises et, surtout, créer des emplois.
Mon CANDIDEfamilialintervient aussitôt pour me dire : » PAPY ? tu prétends ne jamais parler de politiqueet au mieux seulement d’économie énergétique !Alors que vas-tu faire dans cette galère qui relève plus de la communication voire de la politicaillerie…… pour distraire les gens de l’échec à venir du programme 2014 sur la transition énergétique !!!!???
Et je lui réponds : »tu es injustePIERRE , les invités présents se sont abstenus de mettre en piècesMONTEBOURGou de le louanger à l’excès ….Le sujet était intéressant par lui-même et débouchait sur une problématique dont je vais te parler …….. »
PUISQUE SELON MOI ce sont les invités qui apportent le sel et le poivre à l’émission, je vous les présente SUCCINCTEMENT : ANDRE BRAHIC – CEA +DIDEROT/JOEL DE ROSNAY- CITE DES SCIENCES /CHRISTIAN SAINT ETIENNE-CNAM /LAURE REINHART – BPI
Quel regard portez-vous sur la situation de l’emploi en France ? Comment relancer la croissance économique ? Quel est l’avenir de l’industrie française ? Quels sont, selon vous, les secteurs d'avenir ? Voilà résumé drastiquement a quoi étaient censés répondreles 34 propositions de Montebourg
Le tour de table qu’a fait CALVIa d’abord commencé parROSNAY , très enthousiaste sur le futur comme d’habitude……..SES DADAS : le développement du numérique et de la nanotechnologie dans tous les secteurs : la robotisation , les transports , les communications ,la médecine et la santéetc …CALVI en a profité pour sortir de sa poche des lunettes intelligentes susceptibles de vous avertir en surimpression ETC …….
POUR MOI QUI AIT VECU ENTRE 1961 /1991au CEAla transition GROS ordinateurs en FORTRANpuis quiest passe auDOS pour en finir aux petits PC WINDOWS et compagnie, je veux bien admettre qu’ une partie de cette rêverie futuriste sur l’évolution de la technologie soit possible…….
Habituellement grognon et souvent acerbeChristian Saint-Etiennepour fois moins renfrogné propose pour sortir de la crise, la seule solution qu’ il juge viable pour la France : entrer dans l'iconomie qui serait une sorte d’ économie de l'innovation et du numérique portée par unevraie dynamique entrepreneuriale.Mais il voit quemalheureusement si les idées viennent souvent de nos chercheurs, elles passent au stade de produits en se réalisant dans d’autres pays …Selon lui si nous ne changeons ni de mentalités , ni de systèmesde feeding pour les starts up nous sommes en train de rater cette troisième révolution industrielle qui se déploie ailleurs en modifiant les équilibres du monde.
André Brahic admet de son côté quec 'est vrai :il existe un fossé entre les universités et les entreprises…Il part alors dans le passé , sort son smart phone de sa pocheet en profite pour rappeler que la recherche fondamentalecen’est pas apprendre à couper son steak pour le lendemain mais savoir attendre le débouchéindustriel possible …….La recherche, l’éducation et la culture doivent être les priorités absolues du pays
Laure Reinhart Directrice des partenariats et des écosystèmes innovants au sein de la Banque publique d’investissement a été la plus effacée et on la comprendcar la prolifération des starts up en France n’est pas la même qu’en ALLEMAGNE etEN CALIFORNIEet moi qui suis a cheval sur deux continents en suis le témoin :Rien de tel qu’une bonne faillite en France POUR VOUS DEGOUTER DE TOUT RISQUE ET DE TOUT ESPRIT D’ENTREPRISE ET SPECIALEMENT DU FISC …JE M’ ARRETE CAR PIERRE VA ME DIRE QUE JE ME LANCE DANS DE LA POLITIQUE