Christian Bourquin élève, agricolement, un âne en ses terres catalanes et, généreusement, arrose la région et ses amis en vue des " municipales " . De cet âne du président de la Région Languedoc Roussillon, je ne peux rien en dire. C'est son jardin secret, son violon d'Ingres ! Par contre, ce que je sais, c'est qu'il le fait, l'âne, à la perfection. Comme dernièrement encore à Perpignan , où ces " braiments " envers Aurélie Filippetti, pourtant de son parti, ont effrayé les journalistes présents à la seule idée de devoir le lendemain les rapporter . Une tradition dans ce Languedoc Roussillon où le débat public se confond souvent avec l'injure et l'agression tout aussi publiques ! Son prédécesseur excellait dans ce genre, la culture en plus et les ânes en moins - il les détestait ! Il leur préférait les cons, les beaufcons; les électeurs en langage ordinaire. Ceux là mêmes qui font désormais l'objet de toute les attentions de notre Président en titre. C'est la saison, il faut bien vendanger ! À Narbonne, hier, accompagné d'une foule d'élus dont on ignorait jusqu'ici l'intérêt qu'ils portaient à des fragments d'épaves, il visitait le chantier de fouilles de son port antique. Pris d'une soudaine fièvre caprine, il faillit tomber d'un bloc de pierres autrefois amenés par des romains, avant qu'on le priât courtoisement de ne point l'escalader pour faire le malin. Demain, peut-être, célèbrera-t-il une chèvrerie dans un canton du fin fond des Corbières , le matin, et pourquoi pas , dans l'après midi, un élevage de veaux sous la mère, en Lozère… Je puis le dire ici pour avoir subit ces pénibles corvées imposées par des patrons de collectivités à leur administrateurs dévoués, ces périodes préélectorales sont un véritable calvaire. Pour tout dire, on y passe son temps à faire les ânes et à prendre les électeurs pour des cons. Dur métier !