L’article de fin de soirée : Le retour

Publié le 15 septembre 2013 par Bobby @MissBobbyD
Le fameux article post soirée. Ça faisait longtemps tiens ! Je devrais peut-être créer une catégorie juste pour ce genre de connerie. En plus, il y a des chances que celui-là soit gratiné aux petits oignons et servi bien chaud.
Je crois qu’à un moment j’arrêterai de me voiler la face (je ne suis pas musulmane, je précise). Je suis à une période de ma vie où je fais beaucoup de ménage (une grosse « boulette » vous arrive qui sans le savoir aura son bon lot de conséquences), où je ne cherche plus à prendre des pincettes avec les gens. Je suis fatiguée. Si ça ne plaît pas eh bien tant pis !
Quel est le rapport avec la choucroute ma bonne dame ?
Ce soir, je me suis laissée tenter avec une grosse hésitation dans une pendaison de crémaillère d’un mec que je connais peu. Je savais qui serait là, ce que je ne savais pas, c’est que ce garçon a des colocataires et que les potes des sus mentionnés étaient là. J’avoue que me retrouver dans une pièce où je ne connaissais personne et où l’on m’a proposé gentiment et deux fois de me poudrer les naseaux, j’avoue, j’ai commencé à trouver le temps long.
Je pense que certaines personnes que je connais ont dû me juger chieuse, râleuse ou je ne sais quoi d’autre.
Puis les réelles questions ont commencé à gratter mon crâne qui sentait trop la clope :
- Est-ce que ça m’embête que l’on me juge ainsi ? Pfff je ne suis pas sûre. Je sais ce que je vaux, je sais que je peux m’éclater, mais je ne vais pas rester dans une soirée où je ne me sens pas à l’aise à faire la plante verte et à jouer l’hypocrite (je pense que ça a dû se ressentir).
- Est-ce que je suis trop vieille dans ma tête pour ce genre de soirée ?
- Est-ce que je suis bien entourée ?
Jeudi soir, j’ai passé une super soirée dans un pub avec V. à envoyer des vannes aux personnes qui m’en envoyaient et à boire les shots que l’on m’offrait. Mes « potes » ne sont pas assez vanneurs, ça doit être ça. D’ailleurs, je ne suis pas sûre qu’ils soient vraiment mes potes, sauf si leur définition s’arrête à aller dans les mêmes soirées et à boire. Dans ce cas…
Je pense que mon ménage n’est probablement pas terminé. Je m’oriente beaucoup vers la nouveauté et des personnes que je ne connais pas (comme A point, qui doit probablement mieux connaître ma personnalité que mes soit-disant potes), où il y a tout à faire, sans être jugé, parce que je tourne en rond en soirée, que je ne fume pas de l’herbe ou que je ne sniffe pas une « trace » (j’ai appris le mot ce soir, j’en étais restée à rail).
En tout cas, j’ai compris une chose : ce sont dans les grosses épreuves que l’on constate ceux qui restent, qui aident et ceux qui s’en foutent. Et je pense que je devrais laisser tomber ceux qui s’en foutent pour plus me focaliser sur les autres.
Sur cette réflexion à deux balles, bonne nuit !