L’actrice kényane Lupita Nyongo’o est en train de connaître un succès à l’international de plus en plus croissant, notamment grâce à la tournée médiatique qu’elle réalise pour le film “12 years a slave“, dans lequel elle joue aux côtés de Brad Pitt. Depuis que je suis ses récentes apparitions médiatiques, la jeune femme n’a pas commis UN seul faux-pas, avec un minimalisme qui va peut-être devenir sa signature à la longue (comme les imprimés sont devenus la signature de Solange Knowles).
Et dans tout cela, les marques de luxe commencent tranquillement mais sûrement à miser sur elle… Bien évidemment, j’en suis absolument RAVIE ! Surtout quand je vois son ascension fulgurante depuis son rôle dans la superbe série “SHUGA” (MTV Africa), à-travers laquelle je l’ai connue. Déjà à l’époque de la 1ère saison, je trouvais qu’elle se distinguait clairement du reste du casting. Avec son rôle dans “12 years a slave”, on parle déjà d’une éventuelle nomination aux Oscars. Dans tous les cas, vous pouvez déjà noter son nom quelque part, car elle va aller loin, j’en suis sûre.
Toujours au chapitre “actrice africaine qui cartonne à l’étranger”, on retrouve un visage plus familier: Aunty Genny (ou Genevieve Nnaji, si vous préférez). Cela fait un moment que la “Julia Roberts africaine” a quitté temporairement son Nigeria natal, afin de travailler sur sa carrière internationale depuis Londres. Elle est actuellement en tournée médiatique, pour le film “Half of a Yellow Sun”, avec un casting américano-nigérian (notamment Thandie Newton). Elle était éblouissante lors de l’avant-première du film au Toronto International Film Festival plus tôt cette semaine.
Elle porte une combinaison signée de la créatrice nigériane Andréa Iyamah, et ses looks ont été préparés par la styliste Veronica Ebié (elle aussi, styliste nigériane). Encore un bon exemple de synergie et soutien mutuel auquel les “naijas” nous ont déjà habitué.
Il faudra attendre la fin de l’année pour faire les comptes (et j’en ferai peut-être un article), mais il y a une véritable percée des “it girl” africaines ces derniers mois, et bon sang, ça fait du bien ! C’est encore sporadique, mais qu’elles soient dans la diaspora ou sur le continent, j’en ai repéré une bonne partie qui vont probablement se faire connaître en 2014. Mais en attendant, le véritable objet de mon post concerne celle qui trônait à la 1ère place dans la 1ère liste des it-girls africaines que j’ai pu faire (à voir ICI), soit Bonang Matheba.
Après écriture de cet article, j’avais tenu à ce qu’on parle d’elle dans un des numéros du magazine. Ce fût chose faite dans notre numéro d’avril 2013, et elle a visiblement appprécié l’attention, puisqu’elle l’a posté sur son site
L’enseigne n’a pas lésiné sur les moyens pour l’occasion, avec une IMMENSE affiche au coeur de Johanesbourg. Bonang, en véritable experte du branding via le web, a bien sûr fait filmer le lancement pour sa chaîne Youtube, dont vous pouvez découvrir la vidéo plus bas.
Je ne sais pas si vous l’avez entendu, mais à un moment, elle est présentée comme “The Queen of South African Media“. Faut avouer qu’à 26 ans, c’est plutôt impressionnant de voir tout ce qu’elle a déjà pu réaliser dans son pays. Et le fait que des femmes comme elle, comme Eku Edewor, comme Dolapo Oni ou Mo Abudu commencent à être reconnues pour ce qu’elles font dans les médias n’est qu’un début.
#GirlPower.
(PS: Jetez un coup d’oeil aux vidéos sur la chaîne youtube de Bonang ICI. Elle sait nous vendre du rêve, la Queen B*
Et sinon, pendant qu’on parle Afrique et campagnes de pub…..
Je suis tombée sur la vidéo du lancement de la nouvelle bouteille BAILEYS à Lagos (Nigeria), plus tôt cette année.. J’ai tout simplement a-do-ré le déploiement des visuels sur des immeubles de la ville, et le mélange Musique – Innovation – Lifestyle qui renforce les valeurs que souhaite promouvoir la marque d’alcool. Surtout que ce lancement était principalement adressé à une clientèle féminine, urbaine et avide de tendances.
C’est tellement peu courant comme procédé publicitaire en Afrique (apparemment c’est la 1ère fois qu’une marque fait cela en Afrique subsaharienne). J’ai lu le débriefing expliquant la mise en place de cette campagne et il n’y a pas à dire, les anglophones ont une approche marketing qui est CLAIREMENT absente du côté francophone de l’Afrique. Mais enfin.. on ne va pas réouvrir le dossier, vous savez déjà…