Flatter l’encolure des arbres
apaiserait la brûlure de vivre.
Mais au secret de nous pèse l’urgence de bâtir,
de concilier hâte et lenteur
jusqu’en ce geste élémentaire
de prendre chaque instant pour l’ultime seconde
quand on ne tient sur ses genoux
que l’unique exemplaire d’une vie.