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La littérature chilienne hors les murs à la Maison de l'Amérique latine

Publié le 14 septembre 2013 par Slal

Paris, 13 septembre 2013

La littérature chilienne hors les murs à la Maison de l'Amérique latine
Avec Jorge Edwards (Ambassadeur du Chili en France et écrivain), Adélaïde de Chatellus (Université de la Sorbonne, Paris), Catherine Pelage (Université d'Orléans), Benoît Santini (Université du Littoral-Côte d'Opale) et Bernardo Toro (écrivain).
Bernardo Toro : Introduction

Benoît Santini (Université du Littoral-Côte d'Opale) : La poésie chilienne écrite en exil.

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Bernardo Toro, Catherine Pelage et Adélaïde de Chatellus

Catherine Pelage (Université d'Orléans) : Une littérature de l'entre-deux. Roman et exil au Chili.


Adélaïde de Chatellus (Université de la Sorbonne, Paris) : « Je suis d'étrangilande. » Littérature et exil dans l'œuvre de Bolaño.

Jorge Edwards : Conclusion

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Jorge Edwards et Benoît Santini
Des auteurs mondialement connus tels que Roberto Bolaño, Isabel Allende ou Luis Sepúlveda constituent les figures les plus visibles d'une littérature de l'exil extrêmement vigoureuse. Prolongeant le travail de publication réalisé sous l'Unité populaire, les exilés chiliens ont livré en France une « véritable guérilla de l'esprit » en publiant plus de 1700 ouvrages, parmi lesquels un nombre considérable de récits, témoignages et revues littéraires. Dans l'histoire du XXème siècle, peu de communautés d'exilés auront accordé au livre une place aussi essentielle. A cet égard, l'exil chilien peut être comparé à celui des Russes dans les années 30 ou bien à l'exil des Républicains espagnols. Cette activité méconnue, foisonnante, éparpillée de la diaspora chilienne constitue l'un des moments les plus riches de cette longue histoire qui lie la France et la littérature chilienne.
Retrouvez sur notre site à : À 40 ans du 11 septembre au Chili..., Jorge Edwards, Jorge Edwards & Bernardo Toro, Panorama de la littérature chilienne actuelle, Bernardo Toro, Angel Parra, Roberto Bolaño et Les étapes de la migration latino-américaine en France, par Olga Gonzalez.

Victor Jara - te recuerdo Amanda
La littérature chilienne hors les murs à la Maison de l'Amérique latine

« Il fallait collaborer avec la Dina ou mourir. Moi, je voulais vivre. » Arrêtée en 1974 pour avoir poursuivi ses activités de militante socialiste après le coup d'État qui renversa le gouvernement de Salvador Allende, torturée, violée, menacée de représailles contre sa famille, Luz Arce est placée devant une alternative impossible. Il s'agit de sauver sa vie en envoyant les autres en enfer. Elle choisit de vivre et sa vie devient un enfer.
L'ancienne membre de la garde rapprochée d'Allende se voit contrainte de trahir ses anciens amis et de travailler pour la tristement célèbre Dina, la police politique de Pinochet. Si elle parvient à quitter cette organisation en 1980, il faudra plus de dix ans à Luz Arce pour trouver la force de raconter son histoire. Depuis, ses nombreuses dépositions auprès des tribunaux ont joué un rôle déterminant dans l'inculpation de plusieurs hauts responsables de la police chilienne. L'intérêt de ce témoignage dépasse largement le cadre du Chili et de son histoire. Par-delà la violence des régimes totalitaires, il révèle une face cachée de la condition humaine.
Luz Arce est née en 1948 à Santiago du Chili. Championne d'athlétisme, elle travaille comme professeur d'éducation physique avant de rejoindre la garde rapprochée de Salvador Allende. Après avoir quitté la Dina et témoigné devant la Commission vérité et réconciliation, elle part vivre à Vienne, où elle écrit L'Enfer. Elle est aujourd'hui de nouveau installée à Santiago.
Préface et traduction de l'espagnol (Chili) de Bernardo Toro.

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