La résistance au changement

Publié le 14 septembre 2013 par Cebeji

Qu’est-ce les gens demandent et que souhaitent-ils  ?

Voilà des questions qu'on se pose lorsque l’on est à l'écoute des gens comme votre serviteur. ..

Tout d'abord , la première chose demandée suite à une rencontre après le légendaire « ça va ? » c’est :

« Quoi de neuf ?  »

La vie étant continue à priori, les nouveautés, les reliefs, la discontinuité donc, constitue un chef d’interrogation ; son paradigme en est le changement !

En second lieu, le ras le bol général qu’on s’accorde volontiers à reconnaître, exhorte unanimement et communément au changement encore.

D’où le thème de cette chronique.

Allons dans le sens que tout le monde attend et décrétons, pour l’exemple,  le changement global X, tant espéré.

Les gens devraient être tous contents mais voilà, ce n’est pas si simple !

Face à ce changement, la redoutée maxime suivante fait son entrée :

« On sait ce qu’on perd mais on ne sait pas ce qu’on gagne ! »

Du coup, maintes réflexions, légitimées par le besoin de sécurité, se développent et souvent s’opposent, du genre :

« Et puis quoi encore, on était peinard avant ! »

ou encore :

« Ce sont toujours les mêmes qui en profitent ! »

etc…

Des camps s’organisent, pour ou contre, puis, dans le temps, les « pas tout à fait pour » et les « pas tout à fait contre ».

Comme la situation l’exige et le génère, le changement a finalement lieu malgré les farouches résistances .

Bien sur, il est loin d’être parfait mais en tant que manifestation d’un désir, il représente un gros plus ; une fois digéré le tournant, de retour à la continuité consommée, les gens réalisent majoritairement le monceau d'inepties des considérations rétives précédentes alors que d’autres, résignés se rendent au verdict :

« De toute façon, on ne peut pas revenir en arrière ! »

Il reste également une poignée d’irréductibles pour qui le changement équivaut au cancer de la nostalgie et qui lutteront leur vie durant pour la restauration de l’âge de pierre.

Tout cela pour vous dire que si le changement n’avait pas lieu de temps en temps, bon gré ou malgré, nous demeurerions figés comme la roche, tout en sachant que nous avons une forte propension au statique ; la « dureté » de la vie en est la preuve la plus manifeste !

Et voilà, la pierre…euh, le pavé est jeté dans la mare…marre du statique…