C'est toujours flatteur d'être interviewé dans la presse régionale, (article de Bernard Jadot du 30/08 dans le Progrès de Villeurbanne) à propos d'un nouveau livre, la promotion venant juste de commencer pour "Tes absents tu nommeras" paru ces jours-ci aux Editions L'Harmattan. Mais comment exprimer l'émotion de découvrir sur le site d'Amazon le commentaire d'une lectrice anonyme? Lorsqu'un livre est publié, il ne nous appartient plus. Son destin est fait de rencontres, parfois manquées, parfois belles et fortes comme celle qui se fit avec cette lectrice que j'aimerai tant rencontrer hors de l'espace virtuel. C'est pourquoi je reproduis ce commentaire dans son intégralité, espérant qu'elle me fasse un signe...
" D’une pépite, cet objet littéraire a les caractéristiques. Petit, d’aspect singulier, perdu au milieu d’une sablière d’ouvrages formatés au point d’en être interchangeables, il faut un peu de chance ou beaucoup de perspicacité pour le découvrir et en reconnaître la valeur intrinsèque. C’est l’histoire d’Elise qui, pour continuer à vivre, entreprend de reconstruire la légende de sa filiation à travers un siécle d’espoirs, de tourmentes, d’exodes et d’exploration du sentiment amoureux sur fond de sixties Sex and Drug and Rock’n Roll. Il lui faudra user d’artifices en changeant de nom pour fuir un passé trop lourd, mais aussi rencontrer les belles âmes qui la guideront sur le chemin du retour à la vie et de son identité. La forme de ce roman peut-être déroutante par ses allers et retours à travers les époques et parce qu’il est construit comme un puzzle, chaque chapître révèlant un morceau d’histoire, pour ne dévoiler qu’à la fin de ce parcours vers la lumière l’image entiére d’une vie. Même si rien ne semble avoir été épargné à l’héroïne, plongée dans un monde hallucinant fait de douleur, de peur, de violence et d’incommunicabilité, elle en émerge humaine et attachante, sans doute parce qu’elle nous renvoie à la question qui nous tenaille tous : d’où venons-nous ? Comme à toute quête généalogique, il n’existe pas de réponse définitive, seulement des hypothèses, et c’est sur une hypothèse optimiste que se referme ce roman qui ne peut laisser indifférent."
Et je rajoute, pour ceux qui sont de la région, et peut-être pour la mystérieuse qui me laissa ce commentaire sur Amazon, que je serai présente à la Librairie Lettres à croquer Cours Emile Zola à 69100 Villeurbanne le samedi 12 octobre prochain à partir de 16h pour une rencontre dédicace.
Sylviane Sarah Oling